mercredi 2 mai 2012

Lundi 30 avril et mardi 1 mai : retour en France

Et voilà, c'est malheureusement la fin de notre aventure ! Nous nous levons (à 6h du mat) avec une petite pluie et croisons les doigts pour que le beau temps revienne. Pendant le petit déj la pluie cesse, et l'on sent que la météo s'améliore. Fred appelle une amie à lui qui travaille à l'aéroport et qui lui dit que sur l'aéroport il pleut....donc pour l'instant le plan B est toujours d'actualité ! A 8h30, nous partons à deux vans du resort : l'un avec les bagages, l'autre avec nous tous (Nous passons prendre Joie et Louise au passage à General Luna). A l'aéroport, nous sommes une cinquantaine pour le vol, et chacun croise les doigts pour que l'avion atterrisse. Et à 10h10, miracle, l'avion se pose sous nos yeux : tous les voyageurs applaudissent cet avion tant attendu. Pour moi, cela signifie aussi le départ de cette île merveilleuse, l'adieu (ce ne sera qu'un au revoir, c'est certain) à ces habitants au grand coeur, et évidemment la séparation avec Fred, Joie et Louise. Trop difficile : les larmes que j'avais réussies à retenir jusque là finissent par gagner. Mais, c'est le moment de partir : grands signes à la famille et l'on monte dans ce petit avion à hélice. Le vol se passe bien. Une fois arrivé à Cebu, nous décidons de sortir de l'aéroport car nous avons 5 heures d'escale. Nous trouvons un personnel de l'aéroport qui nous guide vers la sortie, nous assure que nous pourrons rerentrer sans problème et nous trouve un van pour 8. Il nous demande 1800 pesos pour l'aller retour. OK ! Direction le SM Mall, un centre commercial à Cebu, où l'on trouve de nombreuses boutiques et des restos typiques. Nous pensons lui payer la moitié de la course, mais il refuse et nous dit qu'on lui paiera l'intégralité au retour (rendez vous à 14h45 devant le mall) : ça , c'est de la confiance ! Nous déjeunons dans un self (all you can eat) avec buffet philippin. Sympa ! Le shopping se fera essentiellement dans une boutique de souvenirs philippins où les vendeurs se mettent soudainement à danser une danse locale quand ils entendent la musique du magasin. Bonne ambiance entre collègues ! Nous nous arrêtons aussi au Starbuck pour les enfants (aujourd'hui il y a 50% sur les milkshake), et visitons le mall (concert de piano, expo de légos représentant les philippines : on retrouve en légo les rizières de banaue, et le surf de Siargao). C'est l'heure du retour vers notre prochain vol : Cebu-Manille. Arrivé à Manille, nous nous renseignons pour récupérer la navette qui fait le lien entre les 2 aéroports, et nous la trouvons assez facilement. Elle mettra près d'une heure à arriver mais c'était pas cher : 20 pesos par personne. Et comme on a le temps ! Prochain vol à 23h55 direction Dubaï. Et enfin, dernier vol Dubaï - Paris (en A480), après 4 h d'escale à Dubaï. Et voilà ! le périple est terminé. Il fait 18° à Paris, ça nous change...mais la chance continue à nous suivre : il ne pleut pas. RER direction St Rémy les Chevreuse, où Thierry d'une part et la famille Duchemin d'autre part nous attendent. Chacun repart de son côté, la larme à l'oeil.... mais c'est pour mieux repartir dans 4 ans : c'est décidé : Cambodge + Philippines !

Ce blog a été essentiellement écrit devant la plage ou devant la piscine.... photo à l'appui !

Dimanche 29 avril 2012

Nous avions prévu pour aujourd'hui une balade sur l'île de Guyam (juste en face de chez Fred, on la voit depuis le resort) mais c'était sans compter sur la météo locale. Eh oui, pour le moment, nous avons eu un superbe temps, et il fallait bien avant de partir faire la connaissance de la tempête tropicale : donc, levée sous la pluie : nous prenons les parapluies pour rejoindre le resto car ici quand il pleut, ce n'est pas pour rire ! Nous appelons Jing pour le prévenir de l'annulation, et c'est une sage décision, car la tempête s'accélère.... Lors de notre déjeuner, les chaises volent, les assiettes et les verres aussi : panique à bord pour Alexia. Mais la bourrasque se calme en quelques minutes, et nous continuons à nous reposer dans les canapés pour notre dernier jour ici. Je réserve finalement un massage pour 17h, et le temps redevenant à peu près correct, nous profitons à nouveau de la piscine où Louise et Joie nous rejoignent. Ma masseuse arrive comme prévu à 17h, un rêve ce massage shiatsu : j'ai eu l'impression que mes jambes s'étaient allongées de 10 cms..mais ce n'était qu'une impression. Pendant ce massage de plus d'une heure, le reste de la bande décide d'aller voir le coucher de soleil sur Cloud 9, et les photos montrent à quel point c'était joli. Dernière soirée ici (enfin, nous croisons les doigts car avec cette météo , pas sûr que l'avion se pose demain sur la piste....). Des plans B sont imaginés : bateau de Dapa à Surigao, puis van pendant 2h30, et avion jusqu'à Cebu (en fin s'il reste de la place sur le vol)... Bref, pas cool comme plan B, et nous nous couchons avec l'espoir d'un grand soleil pour le lendemain....

samedi 28 avril 2012

Samedi 28 avril 2012

Le temps est un peu couvert au levé, et nous doutons de pouvoir profiter de la sortie prévue pour la Janosa. Mais 1h plus tard, après un bon petit déj, le temps se dégage, le ciel bleu réapparait, et nous partons pour embarquer à General Luna. Jing nous y attend, et nous chargeons les glacières dans le bateau, comme d'hab. Même escalade que d'habitude pour monter dans le bateau : nous devenons des experts ! La mer est plutôt calme, nous avons 1h de traversée. En cours de traversée, malheureusement pour lui, un énorme poulpe croise notre route... Le capitaine, Jing, décide de faire demi-tour pour le capturer (il est à moitié mort, mais a encore les yeux grand ouvert, et coloré jaune tacheté de marron). Bonne taille : 60 cms de long, ce sera notre repas du midi ! Nous arrivons sur La Janosa : deux îles qui se font face, et que l'on pourrait (si sportif, motivé...) traverser à la nage. Sous nos yeux, se dessine encore une nouvelle carte postale idyllique : une plage immense de sable fin, personne dessus et une eau turquoise transparente. Nous accostons, et là, une multitude d'enfants sont attirés par l'arrivée de notre bateau. C'est l'attraction du jour. Jing, qui connaît le chairman du coin, dégotte une table et quelques chaises et nous les installe sous un palmier pour notre déjeuner. De notre côté, nous nageons dans l'eau claire et chaude, et commençons à faire connaissance avec les enfants. Une partie de volley ball improvisée dans l'eau se met en place avec eux. Puis, nous testerons une marelle sur la plage : ils maîtrisent sans problème. Chrystèle et Catherine, rejointes par Rémi, décident de se balader le long de cette longue plage. Nous sommes suivis par un groupe d'enfants, qui nous voyant ramasser des coquillages, se mettent à en chercher pour nous, et nous les apportent fièrement.Nous rentrerons avec 2 kilos de plus de coquillages....Pour le déjeuner : carpaccio de poisson (pour Laurent), salade, riz, banane et donc grillade de poissons et sauté de poulpe (un peu élastique mais plutôt bon). Pour activer la digestion, surf au programme. Le spot de surf est à quelques centaines de mètres de la plage, nous y allons en bateau car il se situe au milieu de l'océan. Les enfants et Laurent sautent à l'eau , prennent leur planche, et partent à l'attaque des vagues, accompagnés de trois moniteurs. Solène paraît bien petite au milieu des vagues impressionnantes (vues du bateau, et donc sans doute encore plus quand elles passent sur eux). Chrystèle essaye de filmer les exploits sportifs de nos chérubins (en attendant que Laurent monte sur la planche : il n'y arrivera pas mais le lendemain nous dira qu'il s'est cassé une côte en surfant : ah bon?), alors que le bateau tangue à chaque vague qui s'échoue à notre niveau. Ceux qui verront le film auront le mal de mer. Catherine essaye de son côté de prendre des photos, mais le résultat n'est pas à la hauteur de la performance de nos enfants. Ils arrivent tous à se redresser sur la planche et à affronter ces énormes vagues. Tous, sauf Laurent qui abandonne et passe le relais à Rémi, qui s'élance à l'aventure. Il réussira à surfer à genoux... c'est déjà bien. Et tout le monde remonte sur le bateau au bout d'1 heure : très fatigués. Julien et Bryan ont du mal à rentrer car ils veulent continuer à surfer. Mais c'est l'heure !  Nous récupérons Anne (une serveuse du resort qui nous a accompagné mais qui est un peu malade en mer ) sur la plage , ainsi que les glacières. On en profite pour une dernière nage dans cette eau chaude et les enfants de l'ïle reviennent vers nous pour nous redonner encore quelques poignées de coquillages. Nous repartons pour le retour vers Siargao, mais au passage nous visitons la mangrove. Difficile de naviguer dans ce dédale de racines car la marée est basse, et le bateau touche presque le fond. Quelques photos et nous voilà repartis pour General Luna. Pour remonter sur le ponton, il faut grimper 1 m au dessus de nous : dur dur. Je m'écorche la jambe en remontant mais rien ne grave (un peu d'arnican et ce sera passé). Alexia, elle, a eu très peur car Jing et Laurent, qui l'aidaient à remonter, l'ont lâché une seconde mais reprise tout de suite : plus de peur que de mal. Fred et Louise sont là à notre arrivée à 17h. Il nous reste deux heures pour profiter de la piscine, de la douche, et ce soir, nous sommes invités chez Fred pour un lechon. C'est Laurent le chauffeur qui maitrise la conduite du van pour aller chez Fred. Nous mangerons : toasts au foie gras, lechon (cochon grillé), nouilles chinoises, boco pandan salade (dessert à base de gelly verte naturelle, raisin sec, jus de noix de coco et noix de coco râpé), et enfin glace à l'ube (tant attendue). Un régal. Joie offre des colliers de perle à Chrystèle et à Catherine (merci Joie). 21h30 : la fatigue nous gagne, c'est l'heure de rentrer au resort pour un dodo bien mérité. Laurent nous ramène à bon port sans une égratignure à la voiture (contrairement au driveur professionnel (enfin pro depuis trois jours)).

vendredi 27 avril 2012

Vendredi 27 avril 2012

vendredi 27 avril

Aujourd'hui, journée repos et piscine. Mais, avant, shopping. Nous partons pour la ville : General Luna. Nous nous arrêtons à 2 ou 3 boutiques de souvenirs mais il n'y a que des colliers de coquillages ou des colliers de crânes d'animaux... donc, ne comptez pas trop sur des souvenirs de Siargao : nous rentrons bredouille. Nous faisons un petit tour du village : j'achète une paire de lunette de soleil Prada (à 50 pesos, soit 1 euro donc je ne me fais pas trop d'illusion...), nous allons sur le marché aux poissons, faisons un tour sur la plage de sable blanc de General Luna avec son ponton pour les bateaux, et terminons notre balade sur la place de GL où nous étions censé retrouver notre chauffeur.... mais il n'est pas là. Laurent part à sa recherche et finit par le retrouver en train de faire des courses dans la rue voisine. Nous avions d'autres solutions de repli : aller chez Fred qui habite à 2 pas, demander à Jing (qui repeint son bateau) de texter Fred... Mais c'est bon, le chauffeur est là et nous voilà repartis pour le resort : piscine bien sûr puis déjeuner. Ce sera du riz et une banane pour Julien qui est encore un peu malade. La famille Langlet change de cottage aujourd'hui car comme le resort est plein ce soir, Fred nous fait profiter du cottage 5, c'est à dire la suite villa avec jaccuzzi et piscine privée sur la terrasse... La superficie du cottage est le double du précédent, nous avons deux chambres séparés. C'est immense : on s'y perd entre les 2 salles de bain, les 2 toilettes. Une fois installés, nous écrivons ce blog sur un canapé abrité face à la plage....Les enfants font leur devoir : il faut bien. Trois masseuses arrivent : nous les avions réservé : une pour Solène, une pour Catherine et une pour Laurent. Une heure de massage : Catherine et Solène apprécient. Laurent est moins fan. Je crois que je vais en redemander un d'ici le départ... Piscine, jacuzzi, et soirée riz pizza banane pour Catherine qui est à son tour rattrapée par le virus intestinal.... Une bonne nuit de sommeil, et ça devrait aller mieux pour la sortie de demain à la Janosa.

Jeudi 26 avril 2012

Grande journée d'aventure : départ à 8h45 pour Sohoton Cave. Nous prenons notre petit déj de bonne heure pour être à l'heure : au fait, petit déj = baguette chaude, confiture à la mangue maison, fruit frais ( mangue ou ananas ou banane) , jus de fruit frais, boisson chaude, oeufs ou cornflakes ou crêpe au choix, royal : il va nous manquer celui-là dans quelques jours... Bon, donc, nous rejoignons notre capitaine de navire habituel, à savoir Jing, sur son bateau à General Luna. Nous embarquons en passant par le ponton et descente sur le bateau par l'avant du bateau : un peu sport mais rien ne nous fait plus peur maintenant ! Nous mettrons deux heures en barqua (de luxe car couverte) sur une mer calme pour rejoindre Sohoton Cave. Mer calme... quand un cri casse la pleinitude ambiante : Chrystèle et Bryan ont tous les deux vus en même temps un dauphin qui saute dans cet océan. Nous le voyons tous car il est assez prêt, mais il disparait malheureusement rapidement. C'est déjà bien d'avoir croisé sa route. Nous rencontrerons aussi des poissons volants. Plus nous nous approchons du site de Sohoton Cave , plus le paysage change : des ilôts de végétation sont posés au milieu d'une mer bleu/vert turquoise : incroyables couleurs. Nous croisons des plages vierges de sable blanc et palmiers : l'une d'entre elle pour plus tard notre lieu de déjeuner.... Notre bateau nous accoste à la maison des guides où nous montons sur le ponton (toujours un peu sportif) pour nous équiper : casque et gilet de sauvetage. C'est quoi ça ? des règles de sécurité aux philippines ? Ca doit être vraiment dangereux.... On commence donc à flipper.... Nous laissons notre bateau, et embarquons dans une petite et longiligne barqua (d'ailleurs, il n'y a plus de place pour Rémi qui s'assoit sur la proue à l'avant avec Jing et les guides). La montée sur la barqua est cette fois vraiment sportive : obligée de ramper à 4 pattes pour rejoindre nos bancs : d'une élégance rare (bon, y a pas de photos de ce moment) qui a permis à Chrystèle de craquer la bretelle de sa robe. Nous partons et arrivons à l'entrée de la grotte qui pénètre dans un lieu magique, sauvegardé : une végétation luxuriante plonge dans la mer turquoise. L'obscurité de la grotte contraste avec la lumière du jour qui nous guide. Nous ressortons et découvrons ce paysage : des plantes carnivores lèchent l'eau : nous sommes seuls dans ce décor. Les casques servent à protéger nos crânes car la grotte est basse (et pleine de chauve souris). La barqua nous conduit à l'entrée d'une grotte et les deux plus courageux du groupe ( à savoir Bryan et Alexia) saute à l'eau pour rentrer dans la grotte accompagnés de dux guides et de Jing, car il faut éclairer le passage. Leurs paroles résonnent jusqu'à l'extérieur : ils ont l'air enchanté. Puis plus rien. Nous ne les entendons plus... Que se passe-t-il ? En fait ils admirent les stalactites, les stalacmites, et grimpent grâce à des pierres naturelles sur la paroi de la grotte pour ressortir 10m plus haut au dessus de nos têtes ! Yes, ils sont vivants, et heureux d'avoir tenté cette expérience. Nous voilà rassurés, mais le périple ne s'arrête pas là : il faut redescendre par l'extérieur pour nous rejoindre. Ils se servent des racines des arbres pour s''aider et arrivent jusqu'à une plateforme d'où ils devront sauter : 3 à 4 métres. Ils décident de sauter en même temps, et ne peuvent s'empêcher de crier leur peur tant la chute leur paraît longue. Mais nous les récupérons sains et saufs, jusqu'à l'étape suivante. Cette fois, il faut aussi rentrer dans une grotte mais le niveau de l'eau est trop haut : il faut plonger sous l'eau pour accèder à la grotte. Les deux courageux y retournent les yeux fermés, et après un moment de réflexion, le reste de la famille Langlet se décide à tenter l'expérience... Il y a 2 mètres à passer sous l'eau, ça paraît pas beaucoup à priori mais quand on ne sait pas vraiment ce qui nous attend à l'arrivée et dans le noir, on comprend ce que ressentent les candidats de Fort Boyard...ou de Koh Lanta...Donc, il a fallu quelques minutes de réflexion, changement d'avis, concentration à Catherine pour se lancer... Mais, comme l'expérience ne se représentera pas de si tôt, je finis par me lancer, et de l'autre côté, je rentre dans une grotte gigantesque haute de plafond. Les chauves souris nous frôlent mais aucune ne nous mord...Julien et Laurent suivent et Jing nous emmène au fond de la grotte où nous pouvons nous poser sur une pierre plate et admirer le spectacle. Au bout de 5 minutes, je demande à Jing de sortir car étant un peu clostro, l'air extérieur me manque. De l'extérieur, ceux qui sont restés sur la barque nous entendent parler avec une résonnance comme dans les églises. Nous nous dirigeons vers la sortie et je me lance en premier mais pas assez profondément donc les guides se jettent sur ma tête pour m'enfoncer dans l'eau. C'est bon, je ressors sans égratignure, merci les guides ! Les autres suivent le même parcours. Julien a aussi eu besoin d'aide pour s'enfoncer dans l'eau, mais tout le monde est à nouveau sain et sauf ! C'est l'heure de remonter dans la barqua et de repartir vers la grotte d'entrée/sortie dans le dédale d'ilôts rocheux couverts de végétation. La barqua nous emmène à côté du bateau de Jing, que nous abordons tels des pirates, en passant d'un bateau à l'autre en plein milieu de la mer. C'est l'aventure !  Jing nous emmène vers une plage de sable fin pour le déjeuner. Nous accostons dans une eau translucide et pendant que l'équipage cuit au feu de bois le poisson et prépare le déjeuner, nous allons profiter des coreux et poissons multicolores, en pratiquant le snorkling, sur les conseils de Jing. Endroit merveilleux. Alexia découvre un spot : des coreax en forme de laitue géante et des multitudes de poissons différents de toutes les couleurs. Nous en croisons un long jaune avec une tête d'hippocampe...des poissons de type Dora (bleu et jaune) en nombre (je ne connais pas le nom, d'ailleurs quand l'un d'entre nous découvrait un poisson orange et noir, il criait : Némo en vue !). Pendant ce temsp, Chrystèle (qu'il a fallu pousser du bateau, pour qu'elle mette le pied dans l'eau) visite la plage, rammasse les coquillages (plus 5 kilos de surpoids dans les bagages)  et marche dans l'eau claire (attention aux oursins géants qui se cachent). Après  une heure de snorkling (difficile d'en sortir) pour les autres, le pique-nique est prêt. Nous le dégustons tels des Robinsons (bon, ok avec une nappe blanche, des assiettes en porcelaine, et des couverts) et les plats de carpaccio disparraissent rapidement sous la foruchette agile de Laurent. Le poisson (espadon) est excellent. Rolls de porc, mangue en dessert. Le moment est tellement magique que nous décidons de le commémorer : désormais, tous les jeudis à 12h, chacun d'entre nous devra fermer les yeux une minute et penser à cette plage du bout du monde (rien que pour nous) et à la beauté des couleurs environnantes. Avant de repartir,  nous ne pouvons pas laisser les poissons sans leur dire au revoir : c'est donc reparti pour un dernier snorkling. Rémi emmène Solène profiter des quelques poissons qui sont proches de la plage. Une étoile de mer bleue se laisse admirée à l'oeil nu, et c'est l'heure du retour. Le bateau a dû s"éloigner de la côte car la marée reflue, et donc, ça se complique pour Chrystèle : il va falloir traverser 50 mètres de mer à travers les poissons, algues, coreaux....Catherine la prend en main en regardant sous l'eau grâce à un masque, et elles se faufilent un chemin sans penser à  ce qu'il y a en dessous. Jusqu'à ce que un homme s'en mêle et crée la panique chez Chrystèle en criant (attention aux coreaux à côté de l'échelle du bateau). Résultat : Chrystèle ne veut plus monter sur le bateau par l'échelle et choisit une option bien plus compliquée : aborder le bateau en style "paresseux" : bras et jambes accrochés au flotteur... Elle finit par y arriver : dommage la photo est râtée. Nous reprenons la route finale et la mer se rappelle à notre bon souvenir : des vagues et à contre courant : c'est à dire une douche à chaque creux pour tous les passagers (enfin surtout ceux qui étaient à tribord = à droite en regardant devant pour les novices). Les serviettes qui sont censées nous protéger sont vite trempées. C'est en maillot de bain que nous étions le mieux. Notre arrivée est assez tardive à Général Luna (18h) et nous profitons du coucher de soleil. Juste le temps de rentrer prendre un bain dans la piscine (bouillante) et une douche dans notre cottage, et nous voilà repartis pour le restaurant le plus côté de la place de General Luna : chez Lalaï : une gargotte face à la plage où nous commençons par chercher des chaises et un banc pour notre grande tablée (Fred, Joie et Louise nous ont rejoint). Nous commandons poulet frites ou côte de porc frites, et ne sommes pas déçus du résultat (il faut dire que c'est Fred qui avait ammener la viande et les patates, et c'est Lalaï qui s'occupe de la cuisson). A côté du resto, des enfants s'exercent au skate sur l'esplanade. Fred ne résiste pas à l'envie de skater à nouveau. Il fait un show devant les enfants amusés, et nous venons le rejoindre sur l'esplanade. Là, Solène se fait draguer par un petit philippin qui lui fait appel avec ses sourcils et sa bouche... Le dragueur type "aldo" qui se recoiffe en souriant. Solène est tout embarassée, mais assez contente de son effet.... Soirée agréable , ambiance festive avec les lampions type "14 juillet", karaoké à chaque gargotte (soit tous les 10 m), et douceur du soir avec un petit vent bienvenu. Retour au resort pour un dessert si on le souhaite, et dodo. Enfin, le coucher sera perturbé par le ventre babouillé de Julien. Heureusement, Chrystèle a apporté une armoire à pharmacie et une provision suffisante pour le resort d'immodium...

jeudi 26 avril 2012

Mercredi 25 avril 2012

Mercredi 25 avril

Matinée relax en attendant que Chrystèle aille définitivement mieux, et que la marée baisse pour pouvoir visiter les piscines naturelles. Donc, piscine, commande du repas de midi pour être sûr de commencer le repas à 11h45 (et à l'heure à notre rendez vous du départ pour les piscines naturelles à 12h30), et re-piscine. Nous en profitons car nous nous partageons à nous 8 cette belle piscine. Donc, repas du midi, et départ comme prévu pour Magpupungko. Et comme tout site se mérite, celui-ci n'est pas une exception. Au moment de partir, le chauffeur fait son signe de croix (il faut dire qu'on est toujours 8 dans un van sans ceinture et des routes qui sont des pistes), sur le tableau de bord : un christ, une vierge Marie, un rosaire... nous sommes bien protégés ! Sur la route, nous traversons General Luna (la capitale de Siargao....), croisons des karabaos, des oiseaux bleus fluo, des cochons bien sûr, et quelques jeepneys (mais toujours pas de touristes...). Nous passons par Pilar, un village étonnant car posé sur la mangrove avec des habitations sur piloti. Comme la marée est basse, il n'y a pas d'eau autour des maisons mais de la gadoue, ce qui donne une impression de pauvreté. Mais Fred nous dira que Pilar est une ville de pêcheur plutôt moins pauvre que les autres villages. Ah bon...Au bout d'1h15 de secousses, nous voici arrivés aux fameuses piscines naturelles. L'entrée est de 50 pesos par personne (1euro) et nous cheminons vers la première des piscines. Et là, l'attraction du jour, ce n'est plus les piscines naturelles, mais les 8 touristes français au milieu d'une cinquantaine de philippins qui nous regardent comme des bêtes curieuses. Alexia en a les larmes aux yeux tellement elle se sent "agressée" par tous ces yeux et ces sourires. Mais, nous passons outre, et continuons bravement notre entrée dans l'eau. Ces piscines sont transparentes, on y voit les poissons à l'oeil nu. Certains enfants philippins viennent nous parler, et nous montrer qu'ils savent sauter, plonger, faire des pirouettes... Trop mignons et toujours aussi accueillants : aucune agressivité, que des sourires ! (sauf 4 ados avec le bidon d'alcool de riz à la main...). Pendant 2 heures, nous avons profité de ces piscines pleines de poissons pour les regarder, et les regarder encore. Rémi a même croisé un serpent d'eau : même pas peur. Catherine s'aventure vers la deuxième piscine un peu plus loin et découvre un aquarium à ses pieds. C'est fabuleux , les poissons viennent faire la ronde autour d'elle quand elle remue le sable. Elle convaint alors Rémi et Alexia de la suivre pour savourer ce même spectacle. Trop bien ! La marée commence à remonter et nous nous retrouvons seuls dans les piscines , car les philippins savent que c'est l'heure de rentrer. Nous y voyons un signe et comprenons qu'il faut plier bagages car la mer arrive ! Ok nous nous rhabillons tant bien que mal, un garde vient vérifier que nous quittons le site, et nous retrouvons notre pieux chauffeur. La moitié des 50 philippins présents sur le site (soit 25 si vous suivez bien) montent sur la pate forme d'une camionette de (soyons large) 3 m2... et nous 8 dans le van, et on se plaint ... Le retour est aussi secoué que l'allée mais nous profitons du paysage intérieur :  des karabaos qui tirent des charettes ou qui se prélassent dans la boue, du riz qui sèche sur la route, une forêt de palmiers et des rizières. A l'arrivée au resort, détente dans la piscine pour changer un peu mais il faut dire que ca fait tellement du bien de rentrer dans un bain chaud. Repas, dodo. Et demain, l'aventure continue....

mardi 24 avril 2012

Mardi 24 avril 2012

Mardi 24 avril 2012

Changement de programme car Chrystèle a été malade toute la nuit. Nous annulons donc notre sortie et échangeaons avec ce qui était prévu pour mercredi : à savoir cours de surf. Donc, Chrystèle reste au lit toute la journée (ou presque car elle vient quand même de manger un bol de riz sec non salé), tandis que le reste de la troupe part pour Cloud 9 à 10h. Deux motos nous attendent pour 7 : donc, Solène, Alexia, Bryan et Catherine monte sur une moto , ce qui fait que nous battons notre record : 5 (avec le chauffeur) sur une moto (photo à l'appui). Comme d'hab, nous arrivons à  bon port, et les cours de surf peuvent commencer. Cette fois, c'est grand luxe : il y a 4 planches de surf et 4 professeurs : un pour chaque enfant, qui se jettent à l'eau. Laurent suit pour faire du snorkling : il y a là moins de coreaux mais de très jolis poissons colorés. Un quart d'heure après le début du cours, Rémi se lance également à la mer pour rejoindre les surfeurs et apprendre comment surfer. Une heure de surf plus tard, Alexia laisse sa planche à Rémi, qui va finir par réussir à se mettre debout sur la vague. Au total, il y aura eu 1h30 de surf pour les plus courageux. Pendant ce temps, Catherine les observe sous l'abri où des jeunes enfants jouent avec un bout de noix de coco et un bout de tôle pointu : ça me paraît dangereux mais ici il faut se préparer jeune à affronter la nature. Au retour du surf, piscine (normal !) et repas : il faut bien se détendre et se nourrir.... Dans l'après midi, nous tentons une balade le long de la plage avec Rémi, Laurent, Julien et Catherine. Sur le chemin, nous faisons la connaisssance d'un nouvel ami qui ne nous quittera plus : Bruno, un boule dog miniature et sympathique. Quand nous nous arrêtons, il s'arrête. Quand nous courrons, il court. Bref, nous l'avons adopté et il rentre avec nous au resort. En fait, Bruno est le chien de Rico (et non l'inverse), un pote à Fred. Fred prévient Rico qui viendra chercher son chien plus tard dans la soirée. Bruno nous suit jusqu'à la piscine où il se rafraîchit en léchant le crâne de Rémi, qui ne l'a pas vu venir...Laurent prend une douche et glisse en sortant de la douche : rien de grave, juste le poignet qui fait un peu mal... Ouf ! Alexia donne sa douche à Louise et la met en pyjama. Le soir, Chrystèle, elle, va un peu mieux, et prend le repas avec nous, mais sans excès. Ce sera pourtant crabe pour la plupart d'entre nous, et pizza ou spaghettis pour les autres. Une bonne nuit de sommeil, trois immodium, un smecta, deux spasfons, un surgam et demain, ce sera la grande forme (je le sais car pendant que j'écris ce blog mercredi matin, elle se prélasse dans la piscine le sourire aux lèvres après s'être forcée à manger une crêpe, de la baguette, un thé... quand l'appétit va, tout va....).

lundi 23 avril 2012

Lundi 23 avril 2012

Aujourd'hui journée repos ! Piscine, repas, devoirs pour les enfants, blogs pour les mamans, piscine pour les papas. Bon, on a quand même fait un effort : une marche de 15 minutes dans des conditions extrêmes (c'est à dire locale : gadou, soleil, solène qui boite...) jusqu"à Cloud 9 pour admirer de plus près le spot de surf depuis le ponton qui avance dans la mer. Heureusement, nous sommes arrivés au bon moment sous l'abri car une belle averse nous surprend. Elle passe en 10 minutes et nous retournons au resort (on nous propose une moto mais nous sommes courageux, et préférons marcher !). Piscine encore, et l'on profite des fauteuils pleins d'oreillers pour se reposer et écrire ce blog ! Le soir, repas langoustines pour ceux qui le souhaitent.

Dimanche 22 avril 2012

Aujourd'hui, cours de surf pour les enfants. Nous avons rendez vous avec Jing à Cloud 9 à 9h30. Mais pour y aller, nous devons prendre en main notre nouveau moyen de locomotion : la moto. Deux motos taxi nous attendent l'une pour Chrystèle et Solène, l'autre pour Catherine et Alexia. Et deux motos sont à disposition pour Laurent (qui n'a jamais conduit de moto...) et pour Rémi (qui a passé son permis, mais ne l'a jamais eu...). Ici, les règles de conduite sont un peu différentes : tongs obligatoires, 3 minimum sur une moto, et pas de casque ! Quant aux routes, comme d'hab, ça s'apparente plutôt à une piste. Nous voilà quand même partis et nous arrivons à bon port (900 m plus loin) : Cloud 9 l'endroit rêvé des surfeurs. Jing emmène les enfants avec deux planches et deux professeurs. Alexia et Julien commencent pour voir s'ils se souviennent des cours d'il y a  4 ans. Pas mal, ils se lèvent tous les deux sur la vague ! C'est ensuite au tour de Bryan et Solène qui doivent rejoindre péniblement les surfeurs en se faufilant un chemin à travers les coreaux (ouil les pieds !). Echange de planches dans la mer, et c'est parti pour leurs cours. Solène se lève en premier, elle maîtrise le surf ! Bryan enchaîne. C'est bon , ils savent surfer. Nous les regardons de loin abrités sous un abri local où un policier garde l'endroit avec son pistolet sous le maillot...Le cours terminé, nous repartons pour le resort : piscine, déjeuner, repos pour certains, et déménagement pour d'autres (la famille Duchemin change de cottage, il faut chasser la bête) et à 15h30, nous reprenons les motos pour une visite des villages environnants. Nous nous arrêtons à Général Luna, allons voir le resort de Nicolas (et son golf), le terrain que Fred veut acheter pour sa future maison et où un carabao a déja élu domicile, et sur la route du retour, une averse tropicale nous surprend. Pause obligatoire chez l'habitant qui n'a pas de San Miguel, mais un abri qui nous satisfait ! 10 minutes plus tard, le soleil est de retour et nous repartons pour la piscine du resort. Le soir, nous devions aller manger chez Lalaï mais c'était sans compter sur la météo locale : grosse averse tropicale qui nous oblige à manger des pizzas au resort. Pas grave, elles sont excellentes. Nuit agitée car beaucoup d'averses et de vent.

Samedi 21 avril 2012

Nous avions rendez vous à 9h30 pour un tour des îles environnantes. Une jeepney est venue nous chercher au Kalinaw resort, et nous avons embarqué avec nous Anne une serveuse du resort, et trois glacières et un sac de poisson pour le pic nic. Nous retrouvons notre bateau avec Jing, son propriétaire, à General Luna, la ville à côté du resort. Pour accèder au bateau, nous utilisons la même technique que les autochtones : avancer dans la mer jusqu'au bateau (de l'eau jusqu'au cuisses mais c'est agréable), en route, nous croisons un autre satisfait de sa baignade : un cochon que son propriétaire baigne dans la mer!. Les glacières et les poissons suivent le même chemin. Pour sortir du "port", manoeuvres à la main avec un long bambou (épais comme un bras) afin de se faufiler entre les autres embarcations (impossible d'utiliser le moteur entre le peu de hauteur d'eau et les algues). En route vers le grand large, et pour commencer Naked Island, l'ile nue sur laquelle nous trouvons un troupeau de touristes coréens en train de pique-niquer. Nous les regardons étonnés de leur présence ici, et eux sont surpris de nous voir faire le tour de l'île en courant, et oui, nous avons besoin de faire un peu de sport, le trek nous manque. Nous réussissons notre tour de l'île en moins de 2 minutes et avons besoin ensuite de plonger dans l'eau turquoise pour nous rafraichir. Heureusement, les coréens ne savent pas nager, et la mer est toute à nous. Nous reprenons le bateau pour une autre île : Daku. Là nous accostons pour plusieurs heures puisque nous allons y pique niquer. La plage est d'un sable blanc fin, la mer turquoise. Nous plongeons directement, et profitons de ce paradis. Nous trouvons une énorme étoile de mer que Rémi réussit à déplacer pour que les enfants en profitent. Pendant ce temps, Anne dresse la table : pique nique royal : carpaccio, poisson grillé, nems au porc, riz, salade méditerranéenne et mangue fraîche. Puis, petite balade dans les terres. Jing nous informe qu'il y a ici 400 habitants. Nous découvrons leurs habitations traditionnels et rustiques au milieu des cochons et coqs de combat, et des puits pour récupérer l'eau. Chrystèle ramasse deux kilos de coquillages et nous profitons d'un palmier horizontal pour y grimper (plus facile qu'à la vertical mais quand même faut le faire) et prendre des photos. Petite baignade et nous voilà repartisi cette fois pour un spot de snorkling au milieu de l'océan pacifique : et donc, forcément un spectacle nous attend ! des poissons de toutes les couleurs, des coreaux fluo violets et bleus et des étoiles de mer bleues (que Jing va nous chercher au fond de l'eau et nous ramène pour une photo rapide car il faut vite remettre cette étoile dans son milieu). Jing attrape une mini méduse qui ne pique pas et la montre aux enfants. La famille Duchemin n'est pas très à l'aise avec les coreaux et trois d'entre eux se blessent les pieds en s'écorchant aux coreaux (et le quatrième est dans le bateau !). Petites blessures, mais qui mettent un peu de temps à cicatriser. Cela ne les empêchent pas de replonger pour profiter du spectacle. Jing emmène Solène pour qu'elle ait moins d'appréhension. Laurent est dans son élément, et donc impossible de l'en sortir. Il adore ce moment. Nous finissons par repartir pour rentrer au resort. Il est 15h à notre arrivée à General Luna où nous traversons le petit marché local : poisson du jour, fruits exotiques (pour nous , pas pour eux). En rentrant au resort, piscine et repas (il faut bien compter 2 heures pour chaque repas : c'est le rythme philippin qui nous gagne : il faut s'y faire....). Mais la qualité des plats compense l'attente : tout est frais y compris les jus de fruits pressés ou le pain cuit sur place.

Nous regagnons nos resorts, et espérons que la "bête" du cottage des Duchemin ne réapparraise pas : elle a adoré le t-shirt de Bryan la nuit précédente....

dimanche 22 avril 2012

Nouvelle étape Philippines 2012

Jeudi 19 avril

Comme le repas de la veille au soir avait été excellent au Las Vegas Restaurant (et que l'on avait pu constater la taille et la qualité des pancakes) nous sommes allés prendre notre petit déj dans ce resto en face de notre hotel. Très bon à nouveau et cette fois avec les lampes car la veille il y avait eu plusieurs coupures d'électricité, notamment en plein milieu du repas. Puis, nos tricycles nous attendent pour nous emmener faire les 5 Viewpoints. Trois tricycles pour 8 : l'un pour Laurent, Julien et Catherine; l'autre pour Chrystèle, Bryan et Solène, et le dernier pour Rémi et Alexia. Fred et Joie nous suivent en moto. La monée en trycicle vers le point de vue le plus haut nous permet d'apprécier la vie locale et les maisons le  long de la route. Chaque point de vue est l'occasion de rencontrer le peuple Ifugao habillé en vêtements traditionnels (ok c'est un peu fait pour les touristes, mais on est les seuls touristes à chaque arrêt !). Chaque point de vue est différent et permet une vision spéciale des rizières, et du peuple local. Un vieux papi arrive sur sa trotinette en bois : excellent ! Et Julien se fait photographier avec un Ifugao qui nous dit être le plus âgé de tous : il a sa machette et sa lance sur lui. Les rizières sont d'un vert éclatant, et les fleurs énormes. Nos trois tricycles poursuivent leur route et nous voilà de retour à Banaue pour le retour final vers Manille. Départ à 11h pour encore 10 h de route, mais de jour cette fois-ci. Voyage interminable, le chauffeur choisit une route moins chaotique mais plus longue, on mettra finalement le même temps qu'à l'aller avec deux pauses : l'une dans un resto local (sorte de self service avec uniquement des plats philippins, et une atmosphère sympa : de longues tables en bois, une tortue et des chatons, et toujours des toilettes aussi bas), l'autre par obligation pour laisser avancer la fanfare et ses majorettes dans un Mc Do (rien d'exceptionnel). Le chauffeur est un fangio, il double tous les camions, et à plusieurs reprises, nous avons eu quelques frayeurs, d'autant qu'aucun d'entre nous n'avait de ceinture : c'est les philippines... Nous traversons Manille pour récupérer nos bagages chez Benoit, qui éclate de rire en nous voyant sortir aussi nombreux les uns derrière les autres du van. Allons nous tous y rentrer avec en plus 8 sacs / valises en plus ? Eh bien OUI. Nous sommes devenus presque philippins ! Direction l'auberge de jeunesse où en principe un dortoir pour 10 nous attend. Mais nous sommes aux Philippines, et donc, rien n'est sûr. Nous arrivons dans ce quartier "spécial" type Pigalle, et découvrons l'auberge. Evidemment, le dortoir est déjà en partie occupé, et nous finirons éparpillés dans différentes chambres (4 lits dans 6m2 avec deux oreillers à se partager et une clim sur la tête). La chambre de Chrystèle donne sur la rue bruyante mais cela ne couvre pas encore le chant du coq qui démarre à 2h du mat ! Heureusement, nous n'y restons que 5 heures. Et à 4h30 du mat, tout le monde debout !

Vendredi 20 avril

Melvin nous conduit à l'aéroport avec tous nos bagages et les statues de Fred. Nous sommes à 6h à l'aéroport, à l'heure pour prendre notre premier vol direction Cebu à 7h20. Le temps d'enregistrer, de boire un café (pour Rémi), de passer les contrôles, il faut courir pour monter dans l'avion. Pendant le vol, Fred a gagné à un jeu organisé par le personnel naviguant : une trousse. A Cebu, on nous oriente vers la salle d'embarquement pour le dernier vol aller direction Siargao ! Quelques Donuts nous nourriront et nous voilà montés dans un petit avion de 72 places (presque complet, ça change par rapport à 2008 où nous étions 7 dans un avion de 20 places). Le vol nous permet d'admirer les îles et les lagons, et nous atterrissons à Siargao en survolant la mangrove. Les bagages sont distribués directement du producteur au consommateur à la main. Mais nous n'avons rien perdu pendant ce périple (même pas les statues !) : c'est un miracle. Il fait une chaleur accablante à Siargao : 39° mais nous sommes heureux d'arriver là où le repos nous attend ! Nous rejoignons le Kalinaw Resort avec 2 vans, mais avant nous nous arrêtons chez Fred pour nous déshaltérer. Sa maison, de type colonnial, est sympa avec une grande terrasse abritée. Louise nous attend et saute de joie en revoyant ses parents. Enfin, nous arrivons au resort où chaque famille prend possession de son cottage avec des salles de bains originales. Vite nous enfilons nos maillots de bain pour un plongeon bien mérité dans la piscine à débordement. La terrasse de la piscine est équipée de fauteuils voilés : atmosphère zen ! avec vue direct sur la plage. Après un bon repos, une merveilleuse douche chaude, nous nous régalons d'un excellent repas au resto du resort. Puis au lit, pour une nuit de rêve !

samedi 21 avril 2012

Vacances Philippines 2012 suite

Mardi 17 avril (suite)

A peine arrivé sur la place du village de Banaue, Fred nous trouve un super chauffeur, prénommé Ben, propriétaire d'un jeepney flamboyant aux pneus neufs (c'est important pour la suite). Au même moment, Alexia se sent mal : impossible de parler, mal de gorge et de ventre, sans doute le contrecoup des 10 heures de route et l'altitude (1500 m). C'est le moment de prendre un bon petit déj car moi aussi j'ai la tête qui tourne. Départ pour Batad avec le jeepney de Ben sur des routes où la DDE n'est pas passée : cailloux, éboulis, trous, terre, et parfois quelques mètres de route bétonnée (pourquoi???) : le jeepney n'est pas du luxe. Ben nous arrête à chaque point de vue pour prendre des "photo photo", il faut dire que le paysage est magnifique, on aurait presqu'envie de s'arrêter tous les 50 mètres. Ben nous raconte la vie dans les montagnes, et comment il traversait d'un flanc à l'autre des rizières grâce aux escaliers interminables qui serpentent le long des rizières. Pour en profiter au maximum, la plupart d'entre nous grimpe sur le toit du jeepney et s'accroche car ça secoue. Nous arrivons à Junction là où la route s'arrête pour se transformer en une piste , voire en un lit de rivière, qui d'ailleurs est impraticable à la saison des pluies. Heureusement, nous avons choisi la saison sèche et donc, le jeepney avance lentement mais surement. 30 minutes plus tard, nous voilà à Saddle, le sommet tant attendu où la piste s'arrête. Là haut, nous attendent une buvette locale et un marchand de fruits et de batons. Nous dégustons une noix de coco et quelques mangues fraiches avant d'attaquer le trek, et nous louons un bâton pour presque tous (sauf Rémi, le grand randonneur avec le plus gros sac à dos). Catherine préfère prendre un porteur pour son sac. Et c'est parti pour une heure de descente au milieu de la forêt tropicale, aux fougères géantes, aux papillons noires et rouges de la taille d'une main, aux cascades. Le long du chemin, quelques cahutes nous permettent de souffler un peu et de nous rafraîchir, et même de trouver de l'artisanat local : des sculptures en bois tant recherchées par Fred. L'arrivée à Batad est à couper le souffle : nous sommes entourés de montagnes sculptées par l'homme depuis 2000 ans pour cultiver le riz et l'irriguer par des moyens naturels. Nous signons notre passage à l'office du tourisme local, une petite cabane de quelques planches, puis nous descendons vers notre pension via quelques marches inoubliables (presque de la taille de Solène). Le Hillside Inn est l'un des plus beaux hotels du village et pourtant c'est on ne peut plus spartiate malgré la vue imprenable : quatre murs (dont un en tole), deux lits et c'est tout mais on n'y dort bien et au calme ! C'est très beau, mais tellement calme que nous décidons assez rapidement de changer nos plans. Nous devions rester 2 nuits et faire un trek vers les Tapia Falls mais vue la fatigue qui pointe et l'envie de profiter de Banaue, nous choisissons finalement de ne rester qu'une seule nuit et de repartir le lendemain matin à la fraîche (car le trek, cette fois est en côte). La soirée se déroule au calme , repas à oublier et au lit de bonne heure après une "douche" au seau d'eau froide. Chaque fois qu'un cri sortait de la cabane à douche, c'était l'un d'entre nous qui testait la température de l'eau (sauf Chrystèle, habituée aux douches froides...). Je passe l'épisode des toilettes, qui coupe toute envie d'y aller... et la louche en guise de chasse d'eau. Nous rencontrons une vieille mamie cassée par le travail dans les rizières : elle se tient à l'équerre, et continue néanmoins à travailler. Quel courage ! Elle aime aussi piocher dans le riz en train de fermenter pour en faire de l'alcool. Solène est dans son élément : pieds nus, pas lavée, entourée d'animaux : elle a peut être des origines Ifugao ! Allez c'est l'heure de se coucher. Cette nuit a été la plus reposante depuis plusieurs jours, sauf pour Solène qui est tombée du lit.

Mercredi 18 avril
Levée à l'aube avec une vue imprenable depuis le lit. La grandeur des rizières qui nous entourent prend toute son importance ce matin là. Réveil inoubliable dans une pleinitude parfaite. Mais la réalité nous rattrape : le trek nous attend après le petit déj. C'est parti pour la remontée vers les sommets. Nous faisons des haltes régulièrement, et finalement, l'handicap du jour n'est pas celui que l'on attendait : Laurent était bon dernier. Il faut dire qu'il commencait à mourir (d'un rhume...). Nous arrivons au sommet où Ben nous attend avec son jeepney. Nous profitons des fruits bienvenus et partons vers un des plus beaux paysages : Banga An. C'est un village Ifugao accessible  à pied uniquement par des marches. Nous y descendons au milieu des rizières en étage que nous touchons de près. Des fleurs rouges agrémentent les rizières : c'est magnifique. Le village est typique : maison d'origine Ifugao avec des têtes d'animaux morts en décoration tout en bois. Ces gens qui n'ont rien sont toujours aussi souriants et accueillants. Dans une maison, des enfants entonnent une chanson de bienvenue et Catherine ne résiste pas à chanter avec eux, et d'esquisser quelques pas. Nous remontons vers le restaurant où Laurent et les jeunes enfants nous attendent. Le repas typique est excellent. Nous partons ensuite pour Banaue à la recherche d'un hotel pour la nuit. Nous commençons par un hotel à côté du musée Ifugao mais celui ci est trop loin du centre. Nous visitons néanmoins le musée et apprenons comment construire une rizière. Là Solène toujours aussi proche des animaux se fait agresser par un chien qui gardait le musée. Plus de peur que de mal, ouf !!! l'hopital est un peu loin...Nous trouvons notre hotel en plein centre de Banaue : une chambre pour les 4 enfants, une pour les 4 parents, et une pour Fred et Joie. L'hotel a une belle vue sur la rivière et les rizières, et le niveau d'équipement est prometteur : eau chaude et toilettes à notre taille. Yes ! Bon, c'était sans compter sur les coqs et la vie nocturne très bruyante : Rémi et Catherine, les handicapés du sommeil, ne ferment pas l'oeil de la nuit. Les enfants non plus : ils nous raconteront le lendemain leur nuit à chasser une bête bruyante (sans doute un énorme cafard qui se cachait dans les murs).

vendredi 20 avril 2012

Retour aux Philippines II

Samedi 14 Avril 2012

Le véritable départ a débuté au Perray avec les adieux déchirants à nos meilleurs amis. Arrivée à St Rémy les Chevreuse, nous apprenons que le RER n'est pas direct, alors première escale Chatelet Les Halles avec nos multiples bagages. Embarquement sans encombre à Roissy direction Dubaï en A380. Bon, j'ai pas aimé le décollage, cet avion est trop gros et les trous d'air trop profonds (j'ai même laissé échapper un cri involontaire). On a bien vu Dubaï du ciel carl'avion a tourné pendant 3/4 d'heure au dessus de l'aéroport. Arrivée à Dubai à minuit en pleine forme, prets à monter sur le chameau doré qui atend les touristes dès l'entrée du duty free. Achats divers : macarons Ladurée (ils sont bons mes macarons...), bouquin policier, gateau, eau...Deuxième décollage de la journée pour Manille, et c'est reparti pour 8 heures de vol !

Dimanche 15 avril


Arrivée à Manille avec 35° extérieur, ca change !!! Petit stress car nos bagages n'avaient pas envie de quitter la soute, et sont sortis bons derniers. Traversée spectaculaire de l'aéroport au milieu de la foule philippine à la recherche de Raj notre chauffeur. Nous le trouvons et le suivons en nous frayant un chemin à travers les locaux qui sont là pourquoi faire ? mystère... Le van peut accueillir 15 personnes, alors à 8 avec les bagages, ca passe mais tout juste.... Départ pour Tagatay et il est déjà 17h, la nuit commence à tomber. La circulation est dense à Manille (chaque passage dans cette Capitale nous le confirmera). Nous mettrons deux heures pour arriver à Tagatay où le chauffeur nous dépose devant l'hotel Royal Taal surveillé par un gardien armé d'un fusil... L'hotel est en contre bas de la route doinc nous descendons la quarantaine de marches pour rejoindre nos chambres (plutôt sympathiques au vue de ce qui nous attendra les nuits suivantes). Raj nous conduit diner sur le pouce dans un Charkey's, le pizza hut local. Epuisés, mais affamés, nous apprécions. Raj ne nous quitte plus, il négocie l'addition pour nous, nous apporte la boisson, surveille le service, c'est bien plus qu'un chauffeur, Solène l'a surnommé notre majordome. Retour à l'hotel , dodo.

Lundi 16 avril :


Le lendemain, nous découvrons la vue sur le volcan Taal depuis notre terrasse : fabuleux ! Nous prenons le petit déj en terrasse : oeufs pochés parfaits mais chocolats chauds , non en fait c'était de la flotte avec un zest de poudre en chocolat. Départ pour l'excursion : Raj nous descend au pied du volcan. Sur la route, il nous trouve un guide, négocie le prix et l'embarque dans le van. Nous montons tous les 8 sur une barque locale pour traverser le lac qui entoure le volcan. Balade sympa de 30 minutes. Dès que l'on pose le pied sur la terre volcanique, la chaleur nous accable. Premier impératif ; trouver un chapeau pour Chrystèle : réglé en 30 secondes. Négociation avec les locaux pour louer un cheval et puis finalement deux pour monter en haut du volcan. Les enfants grimpent et les voilà partis devant nous : nous ne les rattraperons jamais.... Les locaux nous vendent des masques prétextant que l'air est irrespirable...c'était pas vrai mais faut bien faire marcher le commerce.... Là commence l'enfer. La montée dans un canyn sablonneux sous disons 50° a été hard ! tellement hard qu'il a fallu réquisitionné un troisième cheval pour aider Chrystèle, le handicap de l'équipe pour cette étape. Il faut dire que le cheval nous suivait depuis le début accompagné de son maitre qui proposait ses services à Chrystèle à chaque souffle un peu rauque, soit toutes les 10 secondes... comment ne pas craquer ! Finalement, nous sommes arrivés là-haut en 40 minutes, bien rouges écarlates mais heureux de découvrir le spectacle du cratère enseveli sous l'eau. Photos, achats (eau, t shirt pour Laurent) et c'est le moment de redescendre. Je choisis l'option cheval et laisse Julien faire la descente à pied. C'est effectivment plus rapide. En 30 minutes, je suis en bas, je double Solène, Chrystèle et me voilà avec le guide qui me demande un tip (forcèment, il a été rapide) mais je n'ai pas d'argent sur moi alors j'attends le groupe au milieu du village parmi mes amis les animaux : poules, vaches, veaux, cochons...pendant que Solène est déposée seule au milieu des vieux du village. On se retrouve finalement tous devant le bateau pour une nouvelle traversée agréable. Nous retrouvons Raj et testons les toilettes du loueur de bateau : j'ai jamais vu aussi crad. Nous reprenons la route pour Manille, et profitons des pépinièristes tout au long de la route car la terre volcanique est fertile. Fred est censé arrivé à l'aéroport de Manille à18H et nous avions convenu de passer le prendre mais à 15h nous apprenons que son vol est retardé. Changement de programme : nous demandons donc à Raj de nous conduire chez Benoit un pote de Fred qui a accepté de nous ouvrir sa maison pour y déposer les bagages. Nous trouvons cette maison au milieu du quartier Makati. Un cousin de la femme de Benoit nous accueille et nous installe pour quelques heures dans une chambre avec clim (mais bon, à 8 dans 12m2, la clim ca marche pas terrible). Nous prenons une douche , en évitant les énormes cafards, et à peine sortis de la douche, nous en reprendrions bien une autre... Nouveau coup de fil de Fred, ils sont bien arrivés à lManille mais attendent un taxi improbable. A 22h, après un appel à l'aide de Fred, nous demandons à Raj d'aller chercher Fred à l'aéroport. Raj, toujours prêt à rendre service, accepte mais 5 minutes après notre départ, nouveau coup de fil de Fred qui vient de trouver un taxi. Nous rentrons donc chez Benoit mais la sonnette ne marche pas, le cousin s'est endormi et le reste du groupe est avachi dans la chambre et ne nous entend pas. Enfin, Rémi réagit, et nous voit. Nous rentrons, nous préparons à quitter les lieux. Fred et Joie arrivent enfin et nous pouvons prendre la route pour Banaue. Le van pour 10, ca passe, mais pour dormir dedans, c'est une autre histoire ! il est minuit....Et nous apprendrons quelques jours plus tard, que l'auberge de jeunesse (dans laquelle nous devions laisser nos bagages initialement, puis les plans ont changé et Fred a demandé à Benoit de pouvoir les laisser chez lui, heureusement !) a brûlé dans cette nuit du lundi au mardi. Nos bagages seraient parti en fumée si cette première option avait été maintenu.... Ouf ! nous aurons nos t-shirts pour la deuxième partie du voyage...


Mardi 17 avril :

0h01 : la nuit dans le van sera très longue. Nous débutons par un arrêt Mc Donald au nord de Manille dans un quartier populaire où les enfants de 5 ans trainent encore dans la rue à cette heure tardive. Un policier veille au grain : les enfants s"éparpillent mais dès qu'il tourne le dos, les voilà tous réunis au même endroit devant les vitres du Mc Do. Changement de chauffeur : Melvin remplace Raj. Puis, le chemin de croix commence. Nous ne nous arrêterons plus pendant 9 heures, pour faire 300 kms semés de cailloux, nids de poule, embouteillage de camions, travaux. Nous nous retrouvons derrière une file de camion qui ne bouge pas d'un poil. Au bout de plusieurs minutes, Melvin décide de remonter la file de camion sur la voie d'en face en pleine nuit... Nous doublons une cinquantaine de camions moteurs éteints pour constater que la route est fermée pour travaux.... Demi tour et là la route chaotique que nous avions pour le moment empruntée était en fait une autoroute en comparaison de ce qui nous attendait... Le dos en compote, et après quelques fous rire nerveux, nous finissons par atteindre Banaue, notre objectif, à 9h du mat.

lundi 9 avril 2012

Nouvelle épopée aux philippines !

Dans 5 jours, nous réitérons un voyage à l'autre bout du monde. Cette fois, découverte des rizières au nord des Philippines, et évidemment Siargao. A suivre.....