Samedi 19 Avril 2008 : départ à 6h du mat de la maison jusqu’à st-rémy où nous avons pris le RER pour l’aéroport. Départ direction Amsterdam, 1er vol pour juju, qui tremble un peu. Départ 14H pour Manille, et rencontre dans la file d’attente avec une philippine vivant en France. Dans l’avion : film, jeux, dessin etc. on a regardé Madagascar. Repas pas terrible (poisson sud américain). Petit dodo. 6H pour Juju 4H pour Alex 1H pour les parents. Difficile de dormir sur un siège d’avion , et les pieds gonflent.
Dimanche 20 Avril 2008 :
Arrivée à Manille 8h30 heure locale (2h30 du mat en France). 6h de décalage, soulagés mais fatigués avec un beau 31°C et un grand soleil. Après la récupération des bagages, direction un autre aéroport avec la navette pour prendre un vol direction Cébu. Arnaque de 500 pésos par un philippin pour nous porter nos bagages au mauvais endroit. Dommage ! pas le temps d’échanger les billets donc on reste 4h30 dans l’aéroport où juju fait connaissance avec une flic (il arrive même à lui parler en anglais : son, nom, son age..). Dégustation de donnuts à 30 centimes pièce dans la salle d’embarquement. Embarquement pas immédiat pour Cébu. Un concours de chansons est organisé dans l’avion par le steward, certainement pour détendre l’atmosphère. Arrivée à Cébu à 16H30. L’aéroport est à côté de la mer, la vue est imprenable. Nous récupérons les billets d’avion à destination de Siargao pour le lendemain au bureau Seair. Taxi lent pour l’hôtel et on a croisé plein de jeepnés colorées et chargées… Hôtel Montebello super class. Besoin de penser à rien : tout est pris en charge. Jardin magnifique avec bougainvilliers et palmiers géants, petit pont pour les amoureux, super resto, piscine, lits confortables… + mariage en robes roses et violettes. Après une 1h de piscine, repas à l’Italienne. Dodo rapido à 20 h30. Tout le monde s’endort comme un loir.
Lundi 21 Avril 2008 : Réveil à 7h45 pour petit déjeuner copieux (riz, porc, pomme de terre, omelettes, pain, confiture…). Direction le SM Mall en taxi de l’hôtel pour récupérer billets bateau Cebu/Tagbilaran. Le Mall ouvre à 10h, on y rentre à la queue leu leu pour y être fouillé. On a acheté plein de souvenirs dans les boutiques, et à 11h15 notre taxi hôtel nous attendait pour retour à l’hôtel. Julien a oublié sa casquette dans le taxi, mais heureusement on a retrouvé ce taxi juste avant de quitter l’hôtel à midi pour l’aéroport (coup de chance). La ville de Cebu est chargée de monde, d’enfants qui se baladent sur la route, de fils électriques partout, de jeepneys colorées…A l’aéroport, attente jusqu’à 15h car l’avion a du retard, le temps pour Julien de faire connaissance avec un philippin qui lui prête son portable pour jouer, et le temps pour Alexia et Catherine de faire les boutiques pour s’acheter quelques souvenirs ou cadeaux pour les amis. Une heure avant le départ, on prend conscience que nous ne sommes que 7 à prendre l’avion direction Siargao, et que l’avion serait donc tout petit. Alexia flippe. Et effectivement, l’avion est small, ils nous attendent à 8 pour nous accueillir à l’entrée de l’avion, mais seuls les 2 pilotes restent dans l’avion : pas d’hôtesses, de toute façon, il ne faut pas bouger de son siège pendant les 50 minutes que dure le vol. Nous sommes répartis dans l’avion en fonction de notre poids, et donc pas de changement de place possible. Finalement, le décollage se passe très bien et il n’y aura pas beaucoup de secousses (sauf un peu à l’atterrissage).
Mais ces quelques frayeurs ont été vite effacées par la beauté du paysage survolé : des îles magnifiques d’un bleu turquoise extraordinaire, des bancs de sable, une petite île de sable en forme de sourire…Nous ne volons qu’à 3000 m, ce qui nous laisse le temps d’admirer ce spectacle, et les 50 minutes passent trop vite. A l’approche de Siargao, nous survolons un paysage de mangrove , le dédale de rivières au milieu de la végétation luxuriante est impressionnant et magnifique à la fois. Puis, au loin, la piste d’atterrissage au milieu de la forêt luxuriante. 
Nous survolons une première fois la piste pour vérifier qu’elle est dégagée, et atterrissage en douceur : les 7 personnes applaudissent le pilote et crient leur joie d’arriver sur l’île tant attendue. 
A l’extérieur, Fred nous attend avec Joie, sa petite amie, que nous découvrons pour la première fois. Petite photo avec les pilotes et les autres passagers, et embrassade familiale. Nous partons en voiture avec Fred, à travers l’île de Siargao. La route est à peu près correcte, mais le chauffeur est pressé, donc ca bouge un peu. Les chiens qui se reposent sur le bord de la route ne bougent pas d’un poil à l’arrivée de la voiture qui doit donc se décaler à l’approche de chaque chien qui fait sa sieste. Nous croisons de petits villages, des tricycles, des motos, et une végétation luxuriante, et aussi quelques bêtes : buffles (karabaos), vaches, coqs. Sur la route, les habitants font sécher leur riz étalé sur de larges linges, les quelques voitures évitent le riz ou roulent dessus, en fonction. Nous faisons une halte à General Luna (la ville à côté du resort de Fred), pour y acheter de la glace. Ce village est constitué de routes de terre et de petites maisons de bois et de tôles qui tiennent par l’opération du Saint esprit. Les gens circulent , sont dehors, il y a du monde partout. Nous arrivons, par un raccourci au Kalinaw Resort : c’est majestueux. 
L’entrée et le restaurant sont tout en bois foncé, très class, la hauteur sous toit est impressionnante, et la déco est au top : petites lampes typiques, chaises et tables chic en bois, et des plantes qui commencent à prendre leur place. Nous sommes face à la mer, dans une baie calme protégée par une barrière de corail. Au loin les vagues qui sont arrêtées par la barrière de corail et qui laissent présager l’intérêt des surfeurs pour cette île. 
Dans le jardin, un hamac nous attend avec vue sur la mer, au calme sans un bruit, car le resort n’est composé que de 4 villas, et ce jour , nous sommes les seuls clients. 
Le week-end prochain, les 4 villas seront occupées.
Les villas du Kalinaw Resort sont impressionnantes par leur dimensions et leur côté design : elles sont surélevées, et chaque villa a son ponton d’accès éclairé, la terrasse fait au moins 25 m2, et l’entrée dans la villa se fait via deux grandes baies vitrés imposantes. Nous entrons sur la chambre, qui dispose d’un lit dont je ne connais même pas la taille tellement je n’ai jamais vu cela. Il y a également deux autres lits pour les enfants, et pourtant, il reste encore plein de place dans cette chambre, surplombée de baie vitrée en triangle, qui donne un cachet tout particuliers à la villa. La salle de bain est très tendance, avec une douche moderne. Deux bancs juxtaposent la douche, on peut s’y allonger et prendre sa douche dans cette position. Les matériaux utilisés sont class : béton lissé, bois exotique, les toits sont typiques en feuilles de palmier. Bref, le resort est impressionnant et reposant. Devant notre villa, un superbe orchidée rouge est toute en fleur. Je prends tellement de photos depuis le vol Cebu Siargao que j’ai déjà utilisé 200 photos sur les 800 de mes deux cartes mémoire.
Nous envoyons un message en France pour dire aux amis et à la famille que nous sommes bien arrivés, car le resort est connecté à Internet. A notre arrivée au Kalinaw resort, on nous sert une coco de bienvenue (il y a un trou dans la coco et une paille nous permet de boire directement le jus de coco ; c’est typique et très bon). Après un repos bien mérité dans le canapé très confortable de la loggia, nous allons mangé au restaurant du resort : poisson traditionnel et riz, et bien sur des cocktails de fruits exotiques : mangues, bananes, coco…, et glace chocolat/mangue en dessert. Et puis, dodo bien mérité, mais finalement on s’est tous vite remis du décalage horaire. Au moment d’aller au lit , quelques araignées surplombent le lit de Julien, qui ne veut pas dormir dans son lit. Donc, résultat, Julien dormira dans l’autre petit lit, et Alexia dort avec nous dans le grand lit : même à trois , on n’est pas serré. La nuit a été plutôt bonne, même si j’ai eu du mal à m’endormir. A un moment, j’entends un bruit alors , je me lève voir à la fenêtre : il y a une averse tropical, je me recouche et m’endors. J’apprendrai le lendemain matin qu’il y a eu à minuit un tremblement de terre pas très loin de Siargao : c’était donc ca que j’avais entendu.
Mardi 22 Avril 2008 : Levé à 8h car Fred a réservé un bateau pour 9h (à marée haute pour pouvoir quitter le resort). Nous prenons une douche et un excellent petit déjeuner français car ici le pain est fait maison et il est meilleur que la boulangerie du Perray ! Donc, pain , confiture, chocolat, café, omelette pour Laurent, et bien sûr fruits exotiques, cocktails de fruits….il y a même des crêpes. Nous partons finalement à 9h30, et il est déjà un peu tard pour partir car le bateau risque de toucher les coraux, mais c’est bon, le capitaine Jing est expérimenté. La bateau permet d’accueillir 10 personnes, il y a 2 flotteurs de chaque côté et un moteur pour nous emmener au loin. Fred et Joie nous accompagnent pour cette excursion d’une journée. Nous accostons d’abord sur la plage de General Luna où il y a un marché. Je descends du bateau avec Fred pour aller faire quelques courses pour le pique-nique : poisson, fruits. Sur l’étalage, il y a des poissons de toutes les couleurs à vendre, des gros et des petits.
A côté , une marchande de fruits en tout genre : les bananes sont petites et très sucrées. On remonte sur le bateau, et ¼ d’heure plus tard, nous arrivons sur l’île de Dacau : le paradis sur terre. Une large plage de sable blanc, une eau turquoise et transparente, et personne sur la plage : elle est pour nous seuls. Un cabanon en bois a été construit sur la plage, il est ombragé par les palmiers : c’est là que nous nous installons, et où nous pique niquerons. Direction la mer, on y rentre directement sans se poser de question, la température doit y être de 30°. C’est le bonheur, on a l’impression de rêver. Je trouve deux énormes coquillages, et nous découvrons une dizaine d’étoiles de mer géantes, certaines rouges, certaines blanches. Jing met en route le barbecue pour faire cuire le poisson , et le riz. Nous pique-niquons dans cet 
endroit de rêve, et retournons explorer les fonds sous-marins à la recherche de quelques poissons colorés, nous en verrons quelques uns, mais rien à côté du spectacle qui nous attend sur le chemin du retour. Vers 15h, nous décidons de rentrer, et Fred demande à Jing de nous arrêter sur le spot de snorkling (c’est un endroit secret, connu de Jing au milieu du lagon). 
Le bateau s’arrête donc au milieu du lagon, nous sautons avec masque et tuba, et là, nous découvrons un aquarium en pleine mer : juste sous nos yeux, une famille de poissons clowns (la famille de Némo), des poissons de toutes les couleurs (bleus, oranges, jaunes, noirs…), un banc de poissons bleu turquoise me frôle, et les coraux en forme de fleur sont magnifiques. Il y a peu de profondeur à cet endroit du lagon (entre 50 cm et 1 m). Les enfants profitent également de cette expérience unique et n’en reviennent pas. Nous remontons sur le bateau grâce à un petit escaliers en bois " fait maison " mais très pratique.
Puis, retour au Kalinaw resort. Je vais encore avoir du mal à m’endormir ce soir tellement j’en ai plein la tête. Le repas du soir sera pizza faites maison, grâce à un four à bois spécial pizza : elles sont excellentes , on se croirait dans un resto italien ! nous terminons la soirée avec un film français " Bienvenue chez les ch’tis ", qui a été gravé sur le portable de Pierre (l’autre patron du resort, avec Fred) que nous avons ramené de France. Dodo à 23h. Devant notre villa, nous croisons un crapaud géant qui nous regarde étrangement…
Mercredi 23 Avril 2008 : Aujourd’hui, nous avons décidé de consacrer la journée au farniente, donc nous restons sur kalinaw resort toute la journée, ca tombe plutôt bien car nous avons plusieurs averses tropicales dans la journée, qui rafraîchissent l’atmosphère.
Nous nous levons donc tranquillement à 10h, puis nous glandons, nous jouons aux cartes avec les enfants, et nous partons faire un tour à pied autour du resort à la recherche de Cloud 9. Sur le chemin, nous rencontrons quelques chiens, un cochon, des papillons magnifiques, et des arbres géants. Nous nous arrêtons sur une plage non protégée par le corail et croyons voir la fameuse vague des surfeurs, mais au retour , nous apprendrons que nous ne sommes pas allés assez loin (pourtant la vague n’est qu’à 900m du resort). Au retour, nous passons par la plage pour rentrer et nous y croisons des dizaines de crabes rouges et bleus. Nous déjeunons à 14h30 , c’est les vacances : spaghettis aux thons : excellent. A 16h, arrive la masseuse que Fred nous avait réservé la veille. J’ai le droit à une heure de massage Thaï Shiatsu, puis c’est au tour de Laurent. Le massage est un peu hard, mais après on se sent " désencrassé ". Pour Fred, c’est une journée un peu dur, car la pompe qui amène l’eau ne fonctionne plus : il n’y a plus d’eau dans le resort, et donc impossible de prendre une douche. J’en prendrai une originale sous la pluie tropicale ! Pour le repas soir, nous dégustons un chicken adebo (une spécialité des philippines) qui était délicieuse : on a demandé à pouvoir en remanger une nouvelle fois avant de partir…
Jeudi 24 Avril 2008: la nuit a été un peu difficile car il a beaucoup plu (comme lors de la saison des pluies, dixit les locaux). Réveil matinal à 8h, car nous avions prévu d’aller visiter les piscines naturelles à 1h du resort, mais les routes sont inondées, donc nous n’irons pas aujourd’hui. Repos donc, jeu de cartes, lecture, et ordinateur… et douche car l’eau est revenue. Au déjeuner : bruchetta excellente et glace mangue.
Pour l’après-midi, nous réservons une leçon de surf avec Jing. Rendez-vous donc à 16h30 sur la plage de Cloud 9, à l’heure où la mer sera assez haute. Ce spot de surf est de renommée mondiale , et le mérite car les vagues sont géantes et en même temps d’un beau bleu turquoise. Nous commencerons nos premières leçons de surf sur une petite plage sur le côté avec des petites vagues. Julien et Alexia se lancent et réussissent à se lever sur la planche grâce aux conseils de Fred et de Jing. Ils sont super contents. Je me lance à mon tour et réussis à me mettre debout au troisième essai. 
C’est géant. Ensuite, au tour de Laurent, qui a plus de mal car la planche n’est pas adaptée à son gabarit. Le jour tombe, il est temps d’arrêter. Les enfants sont super ravis de cet apprentissage, et ne demandent qu’à revenir. Nous rentrons alors qu’il commence à faire noir, avec la petite voiture de Fred (2 places à l’avant et les autres debout derrière sur la plateforme). Ca bouge pas mal, alors il faut bien se tenir car la route est bosselée. Nous croisons, posés en plein milieu de la route, trois petits chatons qui viennent de naître, alors nous nous arrêtons, et derrière nous, un ami de Fred s’arrête en voiture (Rico, un allemand) et récupère les chatons. Ouf, ils seront sauvés. Retour à la villa pour une bonne douche. Ce soir, il y a dehors un concert de crapauds qui s’en donnent à cœur joie. Au repas, toujours dans ce décor de rêve : espadon..,Le restaurant avec vue sur la mer est ventilé grâce à 4 ventilateurs géants, ultra modernes, qui rendent agréables notre présence dans cet espace loggia /bar/restaurant. Les chambres disposent du même type de ventilateur, ce qui procure un air tout à fait agréable pour dormir (pas trop froid comme avec les clims qui finissent par rendre malade).
Vendredi 25 Avril 2008 : Réveil à 8h car nous avons prévu une sortie en mer aujourd’hui. Malgré le temps menaçant, à 9h30, nous décidons de prendre la mer et nous ne le regretterons pas. Première escale : Naked Island (à 20 minutes en bateau), c’est à dire l’île nue, et elle porte bien son nom. Il s’agit d’une plage de sable blanc, et uniquement de sable blanc, sauf un petit palmier d’1 mètre de hauteur, qui prône en maître des lieux. Nous faisons le tour de l’île en courant, ce qui doit représenter 500 m de circonférence.
Un bateau de pêcheur a accosté, ils nous présentent le fruit de leur pêche, dont un long poisson pointu. L’eau qui entoure l’île est turquoise, nous nous y baignons, c’est une sensation incroyable. Seuls sur une petite île de sable blanc, entourée d’un lagon. Le soleil commence à pointer le bout de son nez, et heureusement qu’il n’était pas là trop tôt, car il n’y a évidemment pas d’ombre sur cette île. A 11h, nous quittons Naked Island, car la marée commence à descendre, et nous souhaitons aller voir la mangrove. Or, on ne peut rentrer dans la mangrove que si la mer n’est pas trop haute. Nous rejoignons la côte de Siargao, pour pénétrer dans la mangrove. Là, nous découvrons une multitude de plantes aquatiques denses dont les racines s’entremêlent. 
C’est un paysage complètement différent des palmiers qui sont là à quelques mètres. Jing, qui nous guide sur son bateau, nous explique qu’il y a des serpents dans cette mangrove, et qu’il peut s’y trouver quelques crocodiles. Nous ne verrons aucun animal, car ils restent bien cachés. Puis, nous sortons de la mangrove, pour s’arrêter en plein lagon sur un autre spot de snorkling. Nous redécouvrons la joie de nager au milieu des poissons multicolores : la famille de Némo est encore là, je croise un gros poisson jaune (au moins 40 cm de long), et plein de poissons bleus. Il y a un peu moins de poissons que le spot de mardi, mais les coraux sont ici incroyables : mauve avec des pointes bleues fluorescentes, c’est magique. Laurent, qui nage un peu plus loin, verra des coraux jaunes fluorescents. Ca lui plait tellement qu’il va rester longtemps dans l’eau, pendant que Julien, Alexia et moi remontons sur le bateau. Puis, nous repartons direction l’île de Nguyam, où nous allons pique-niquer. Mais, nous ne serons pas seuls car sur cette petite île (300 m de diamètre), une famille philippine fête un mariage, et une autre les 1 an d’un enfant. Ils sont en train de faire griller un cochon, empalé sur un bâton (un letchon), qu’ils tournent depuis 2 heures. 
Cette île est recouverte de quelques palmiers, et entourée d’une mer turquoise sans profondeur. On dirait une piscine : on marche et nage dans cette eau transparente. On y découvrira quelques superbes coquillages, dont un magnifique que Jing conseille de laisser 2 jours au milieu des fourmis rouges, de façon à ce que la bête à l’intérieur soit grignotée. Ainsi, le coquillage gardera sa couleur et sa brillance. Nous pique-niquons du poulet, du riz, des tomates, et des fruits (bananes, pommes, mangues). Vers 15h, nous quittons cette île magnifique, pour rejoindre General Luna, où John vient nous rechercher dans la petite voiture de Fred, car la mer est trop basse pour rejoindre directement Kalinaw Resort. 10 minutes de voiture, je me prends une giclée de boue sur le bras, car la route est par endroit inondée et chaotique. A l’arrivée au resort, direction la douche ! Les autres clients de l’hôtel sont arrivés, les 4 villas sont maintenant occupées. Nous avons changé de villa et sommes maintenant dans la première de façon à ce que les nouveaux clients soient dans les trois villas les unes à côté des autres. La salle de bain est différente et toujours aussi class. Nous mangerons tous ensemble ce soir un très bon repas, comme d’hab : carpaccio, espadon-riz-haricot- crêpe banane flambée. La soirée est sympa : bonne musique, histoires drôles…La nuit est très étoilée ce soir, ici on a l’impression de voir trois fois plus d’étoiles que dans le ciel de France. Vu du hamac, c’est top cool. Ce soir, les hommes font un poker.
Samedi 26 avril 2008: Ce matin, direction Cloud 9 pour une seconde leçon de surf. Julien et Alexia se sont éclatés ce matin, Alexia ne voulait plus rentrer. Il y avait 5 profs de surf, pour tous les enfants, c’était drôle de voir tout le monde sur les planches de surf, au milieu de cet océan, mais les enfants ont pied quand ils tombent. Sur la plage, il y a un vendeur de souvenirs qui vend des colliers, et des lampions super jolis, j’en ai réservé plusieurs et je dois passer les payer plus tard. Julien et Laurent décident de rentrer à pied au resort, et là, Julien s’ouvre le genou en glissant sur le sable. Belle entaille, assez profonde. Il pleure, j’essaye de le consoler. Alors, nous rentrons directement en vanne au resort, mais dans le van, j’en ne me sens pas très bien, certainement la vue du sang. Nous soignons Julien : désinfectant, pansement….En début d’après-midi, malgré une averse tropicale, nous décidons d’aller visiter les piscines naturelles de Makopongo à 1 heure de route. Nous partons en vanne + 3 motos, mais au bout d’1 km, nouvelle averse tropicale , et au bout de 10 kms, ceux qui sont sur moto n’en peuvent plus. Nous décidons de faire demi-tour. Alexia en profitera pour monter sur la moto le dernier km. Sur le chemin, nous rencontrons de nombreux buffles, des coqs (il y a d’ailleurs dans un village un combat de coqs), et des cochons (chaque petite maison a son cochon). Le paysage est très vert : de nombreux cocotiers, et plantes tropicales.
De retour à Kalinaw resort, la pluie a cessé et nous profitons du resort. Une partie de poker commence. Laurent et moi jouons, mais nous allons perdre face à des pros du poker ! En fin d’après-midi, la masseuse arrive pour un aromathérapie massage, c’était très agréable, doux, et relaxant. 
Puis, soirée pizza : excellentes ! Henry (le pote de Fred) fait quelques tours de magie aux enfants qui n’en reviennent pas.
Dimanche 27 avril 2008 : La blessure de Julien est en train de cicatriser mais il ne pourra pas la mouiller aujourd’hui. Donc, ce matin, il ne va pas au surf. Fred a réservé un bateau pour que l’on puisse partir à 17 sur l’île de Nguyam.
Le bateau arrive avec 1 h de retard à 11h, et nous devons avancer dans l’eau jusqu’au bateau pour le rejoindre car il ne peut avancer jusqu’au bord de la plage. Laurent porte Julien sur ses épaules, à cause de sa blessure qu’il ne faut pas mouiller. 
Arrivée sur l’île, c’est toujours aussi merveilleux, nous en profitons pour faire du snorkling, puis nous reprenons le bateau pour aller déjeuner au Pansukian. Il s’agit d’un autre resort, tenu également par un français. C’est un resort avec un jardin exotique magnifique. Nicolas, le maître des lieux, nous attend sur la plage, alors que le bateau nous arrête au loin (à 300 m de la plage). Nous terminons le parcours à pied, car nous avons de l’eau jusqu’à la cuisse. Mais, le problème, est que nous croisons plusieurs méduses, dont certaines énormes, qu’il faut éviter. 
L’aventure de la journée commence…Nous arrivons tous sains et saufs sur la plage et nous apprendrons par Nicolas que ces méduses ne piquent pas, bon d’accord, mais n’empêche, j’ai pas trop confiance. Le restaurant du resort est coloré, nous sommes attendus avec cocktails. Le repas sera également très bon : gambas, coquillages, riz…et en dessert des cocos que je n’ai pas pu manger car l’aspect me donnait l’impression d’être à Koh Lanta, mais les autres ont aimé. Nous visitons le resort : le jardin est vraiment très fleuri. Derrière le resort se trouve la mangrove 
dans laquelle nous pouvons avancer grâce à un ponton. L’atmosphère est impressionnante, on se croirait dans un film à sensation, tellement le paysage est surréaliste. J’apprends qu’un crocodile de 7m de long a été capturé là il y a quelques années, et transféré sur Palawan. Brrrr…. Le resort vend des bijoux, Alexia et moi craquons sur les bracelets, ce sera un souvenir. A 17h, il est l’heure de rentrer. La plupart décident de rentrer en van (c’est le cas d’Alexia), mais Fred, Laurent, Pierre, Janet, Joie, Julien et moi-même reprenons le bateau. Nous retraversons les 300 m de baie devant le resort pour rejoindre le bateau, et recroisons quelques amies méduses, mais aussi de nombreuses étoiles de mer géantes. Nous montons sur le bateau, ouf, mais celui-ci nous déposera à General Luna au bout d’un ponton en béton de 200 m de long. Nous grimpons sur le ponton, la nuit commence à tomber (car ici il fait nuit à 18h), et là , l’aventure n’est pas fini, car le ponton est vieux et nous sommes obligés de jouer au funambule car plusieurs poutres manquent sur ce ponton (jusqu’à 7 poutres d’affilée). Nous avons Julien avec nous et 5 planches de surf…Bref, nous arrivons à traverser le ponton et la petite voiture de Fred nous attend sur la plage. Là, il fait vraiment nuit, et la belle averse tropicale nous tombe dessus. Nous sommes trempés, il faut 20 minutes pour rentrer au resort, je n’ai jamais été aussi trempée (même la serviette éponge qui est censé me protéger dégouline). Enfin, nous arrivons au Kalinaw resort. Alexia est là depuis 30 minutes, et elle s’inquiétait de ne pas nous voir arriver. Mais, nous sommes tous là, bien trempés, direction la douche chaude. Ce soir, nous mangeons un letchon (cochon grillé autour d’un bout de bois). C’est une spécialité des Philippines. Nous mangerons également du riz caramélisé, excellent, enroulé dans des feuilles vertes, et en dessert une excellente génoise à la mangue. Après ce repas, au dodo.
Lundi 28 avril 2008 : La nuit a été difficile car il a beaucoup plu cette nuit, et donc, je me lève à 9h. Les autres clients quittent le Kalinaw resort à 10h30, c’est plus calme après leur départ mais c’était sympa de passer 3 jours avec eux, ca met une autre ambiance. Nous sommes allés jusque Cloud 9 (à 900 m du resort) pour aller chercher quelques souvenirs chez un marchand local. C’est fou la différence entre la plage de Cloud 9, faite de vagues immenses, idéales pour le surf, et le lagon très paisible de la plage du resort. Pour aller à Cloud 9, nous empruntons la petite voiture de Fred, mais au bout de 800m, nous restons enlisés dans une flaque de boue… Heureusement, Philippe, un français installé à Siargao (auquel nous venions apporté un sac) nous a aidé à sortir de là, aidé de 4 ou 5 philippins, toujours prêts à aider. Au retour, Laurent emmène Philippe dans une maison un peu plus loin, et reste à nouveau embourbé, mais il réussira à se sortir de la gadoue grâce à une corde qu’il a accroché à une autre voiture. Nous mangeons ce midi le letchon alporo (avec une sauce spéciale, très bonne).
J’ai encore plus apprécié le letchon ce midi qu’hier soir. Puis, nous partons chez la sœur de Joie, qui tient une petite boutique de bijoux + souvenirs à General Luna. Là , nous avons acheté plusieurs bijoux, dont un collier en perles noires pour moi, un sac de plage pour Alexia, et la sœur de Joie a offert un collier avec une dent de requin à Julien, et une boite à bijou en coquillage à Alexia. Joie a commandé un collier en perle pour maman, et m’a demandé conseil. Puis, retour au resort, toujours debout à l’arrière de la petite camionnette. Ca bouge pas mal, il faut bien se tenir et éviter les branches des palmiers un peu trop basses. Sur la route, nous croisons des élevages de coqs, tenus en laisse sur leurs perchoirs, et prêts à combattre. Je suis un peu barbouillée et ne me sens pas très bien, alors repos.
Au repas, ce soir, pâtes au thon réclamé par les enfants. Demain, nous nous levons de bonne heure pour aller visiter l’île paradisiaque de Janosa.
Mardi 29 avril 2008 : A 9h00, le bateau de Jing nous attendait comme prévu sur la plage du Kalinaw resort, direction Les îles Janosa. Il s’agit de 2 îles jumelles, séparées par un lagon. Ce lagon est d’une couleur turquoise exceptionnelle. Nous avons nagé dans ce lagon, et vus quelques poissons tropicaux, dont des tous petits, bleu fluo. Sur cette île, vivent quelques familles de pêcheurs. Nous y rencontrons des enfants, qui sont ravis de nous voir. Je les prends en photo, et leur montre la photo. Ils rient tous.
Nous mangeons un poisson frais, qui vient d’être pêché et que Jing cuit au feu de bois. 
A côté de nous, un petit cochon noir est attaché à une corde, et Julien essaie de le caresser avec l’aide de Jing. Après le déjeuner, nous reprenons le bateau pour faire quelques centaines de mètres, et nous nous arrêtons à un endroit, idéal pour les surfeurs débutants : des petites vagues attendent les enfants, qui s’en donnent à cœur joie. 
Pendant ce temps, nous pouvons plonger pour découvrir encore quelques poissons multicolores, et surtout plusieurs étoiles de mer schtroumph, comme les appelle Alexia, c’est à dire des étoiles de mer bleues toutes molles, du jamais vu. Après cette journée, nous rentrons. Il y a 45 minutes de bateau, avec quelques vagues. Nous croisons des pêcheurs, eux mêmes suivis par une multitude d’oiseaux. Jing nous dépose à General Luna, où nous attendrons Fred, sur la plage en face de la police municipale et de l’hôpital. A côté, il y a le marché aux poissons : ils vendent toute sorte de poisson, et chacun vient acheter son repas du soir. En ce qui nous concerne, ce soir, nous mangerons du poulet au barbecue chez Lalaï : il s’agit d’un petit resto, situé à 1km du kalinaw resort.
C’est couleur local, très dépaysant, la nourriture y est excellente, mais le cadre est typique : table recouverte d’une vieille toile cirée attachée grâce à quelques punaises rouillées, des chaises en plastique devenues grises, le linge du patron qui sèche derrière nous…Chacun se sert s’il veut des verres, et on nous apporte un sachet de paille, qui devait être transparent à l’origine… La télé est en marche et nous pouvons suivre un jeu télévisé de karaoké local. Lalaï, le boss, a posé son tee-shirt sur son ventre bedonnant… Et , le must, en guise de serviettes, nous aurons un rouleau de papier toilette…Il y a un grand décalage entre ce resto et le kalinaw resort, mais nous mangeons de très bons poulets et des frites dignes de celles de ma grand-mère (il faut dire que nous avions ramené les pommes de terre). Le repas se termine et nous rentrons au resort où nous mangerons une glace, en regardant les photos prises les premiers jours, avant d’aller se coucher.
Mercredi 30 avril 2008: Nous sommes réveillés à 7h30, et à 8h00, nous prenons notre petit-déjeuner, toujours aussi bon : pain frais à la française, chocolat chaud, confiture de mangue, jus d’ananas frais….un régal dès le matin. A 9h00, notre chauffeur est là pour nous amener au Resort de Nicolas, d’où nous prendrons un bateau grand luxe pour Sohoton Cave. Le bateau est très grand, il y a trois marins avec nous et de quoi s’allonger sur des transats confortables. Nous quittons le resort à travers la mangrove, et prenons la mer avec ce bateau rapide. Un poisson volant suit le bateau pendant quelques secondes.
Nous allons alors découvrir un paysage hors du commun. 
On se croirait sur la baie d’Along : des îlots de pierres recouverts d’une végétation luxuriante sont posés sur la mer . Le vert de ces arbres exotiques tranche avec le bleu turquoise des eaux qui les entourent. C’est magnifique. Nous progressons dans ce décor du troisième type, et arrivons près de Sohoton Caves (les grottes de Sohoton). Là, nous allons abandonner le bateau pour prendre 2 kayaks. Julien et Alexia se placent dans un kayak avec un des marins, qui ramera pour eux. Laurent et moi prenons le deuxième kayak, et nous rentrons dans une grotte sous la végétation luxuriante : des stalactites nous accueillent, la grotte est sombre, mais on aperçoit à l’autre bout la clarté du jour. Notre guide éclaire avec sa lampe de poche quelques dizaines de petites chauves-souris. La grotte est le refuge de centaines de chauve-souris, c’est géant. Nous traversons la grotte et sortons à l’autre bout, et là, nous sommes seuls dans cette ambiance insolite. 
Nous naviguons au milieu de la jungle tropicale, nous frôlons les rochers recouverts de végétation exotique : des plantes carnivores (comme on en voit dans les jardins couverts en France) sont là en nombre, et nous surplombe. L’eau est vert émeraude et turquoise, il n’y a pas un bruit, nous avons l’impression d’avancer dans Jurassic Park. On entend quelques oiseaux chanter mais nous ne les voyons pas. Dans l’eau, nous croisons un serpent qui se faufile et disparaît rapidement. Nous faisons le tour de quelques îlots, en étant toujours seuls dans cette jungle tropicale. Puis, nous rejoignons le bateau, qui nous attend au " traveller’s center ". Il y a plusieurs petits bateaux qui s’apprêtent à faire le même périple que le nôtre. On nous demande de remplir un carnet pour donner notre avis sur le site. Nous n’avons évidemment que des compliments à faire. Ensuite, le bateau nous emmène sur une petite plage isolée dans une crique, sous un rocher, d’une dizaine de mètre, et les marins installent le pique-nique sur une nappe entourée de sièges matelassés : grand luxe. L’eau est claire, transparente, et nous mangeons, les pieds effleurés par l’eau chaude. Nous mangeons des crevettes tropicales énormes, des tomates, du riz, des beignets de poisson, et en dessert de la mangue. Après le repas, nous ne résistons pas à plonger une tête et rencontrons quelques poissons colorés. Les marins nous proposent de nous conduire un peu plus loin sur un spot de snorkling. A cet endroit, nous découvrons des coraux magnifiques : violets, verts, bleus, jaunes, et des poissons multicolores. Et nous sommes toujours entourés d’îlots de végétation tropicale. C’est maintenant l’heure du retour : nous fonçons rapidement vers le resort, nous sommes éclaboussés par l’eau projetée. Nous arrivons à Kalinaw resort à 17h, et nous irons voir le coucher de soleil sur Cloud 9.
Mais, en revenant, la voiture de Fred ne veut pas redémarrer. Résultat, nous rentrons à pied au resort. En passant devant le mécanicien, Fred lui laisse les clés de la voiture pour qu’il aille la réparer et nous la ramener. En un quart d’heure, nous sommes rentrés au resort à pied. Douche, après une journée plein d’images merveilleuses dans la tête.
Jeudi 01 mai 2008 : Aujourd’hui, nous nous sommes levés de bonne heure pour aller voir les piscines naturelles de Magoponko. Réveil en sursaut pour Laurent, qui avait un lézard en train de lui grimper dessus. Après le petit déjeuner, direction Magoponko.
En effet, on voit les piscines naturelles à marée basse, et la marée basse est aujourd’hui à 9h00. Comme il y a 1H15 de route, nous partons à 8h avec une voiture que Fred a réservé. C’est Fred qui conduit. Il fait très chaud aujourd’hui, même à 8h du mat. Sur la route, je prends quelques photos de maisons locales, de karabaos (les buffles locaux), de jeepneys hyper chargées…bref, la vie typique des philippins de cette île. Ici, les gens ne semblent pas pauvres. Ils vivent de leur culture et de leur élevage, et cela leur suffit. Je n’ai pas vu de mendiants, ou de gens affamés, mais que des habitants souriants, correctement habillés, un peuple accueillant qui a la joie de vivre. C’est une vraie leçon de vie. Nous arrivons aux piscines de Magoponko à 9h30, et les piscines nous attendent. C’est impressionnant, car ces piscines sont bleues, assez profondes (3 à 4 mètres), et à quelques pas de ces piscines, les vagues s’échouent sur les coraux qui forment ces piscines naturelles. Nous sautons directement dans ces eaux chaudes, et nous y découvrons des poissons jaunes et noires (qu’en fait, nous voyons à l’œil nu, tellement l’eau est limpide). Fred est monté sur les rochers qui surplombent les piscines et entame un plongeon, Laurent suivra également. Des enfants louent des bouées à 25 pesos. Julien en prend une car il ne voulait pas mettre ses jambes dans l’eau à cause des piqûres de moustiques qui se sont infectées. 
Mais, il ne résistera pas à l’appel de cette eau transparente. Après 1 heure de bain, nous décidons de rentrer vers Kalinaw Resort. Sur le chemin pour retourner à la voiture, je croise un serpent pas très long, fin, vert et jaune. Je saute au dessus pour l’éviter, et Julien me suit. On apprendra après que ce serpent est un des mauvais de l’île. Sur la route du retour il fait très chaud, alors nous nous arrêtons à un marchand de glace ambulant, qui nous vend des glaces à la baie, très bonnes. Et là, deux femmes (dont une mamie) nous proposent de nous emmener à pied à une cascade où l’on peut se doucher sous la cascade. Elles nous disent qu’il y en a pour dix minutes à pied. Nous décidons de les suivre. Le chemin serpente à travers les rizières, puis nous passons à côté de leurs maisons (avec un buffle, un bananier, des poules, un coq…), et avançons dans la jungle tropicale. 
Il faut parfois jouer à l’équilibriste pour avancer, et ne pas poser le pied dans la gadoue. Nous traversons la rivière à plusieurs reprises. Plus nous avançons, plus la végétation devient dense. Nous croisons des papillons énormes bleus fluo et noirs, des libellules rouge vif. Il fait très chaud, et les 10 minutes sont déjà largement passées, et nous ne sommes pas arrivés. Alexia commence à paniquer un peu, et elle commence une crise d’asthme. Heureusement, j’ai toujours sur moi sa ventoline. Elle prend une bouffée, et nous continuons le chemin. Après 40 minutes de périple dans cette jungle, nous atteignons la fameuse cascade. Elles est magnifique : 8 à 10 mètres de haut, entourée d’une végétation luxuriante et géante, des fougères énormes, des palmiers et des arbres de 50 m de haut. Très impressionnant. Laurent, Julien et Fred vont jusqu’à la cascade pour prendre une douche d’eau douce et se rafraîchir. 
Alexia et moi restons un peu plus bas, et nous reposons et profitons du spectacle. Nous sommes au milieu de la jungle et avons cette impression étrange d’explorer un nouveau territoire. Au retour, le chemin nous semble moins long, nous mettrons 20 minutes pour arriver à la route, et sommes très heureux d’avoir tenter cette aventure inoubliable. Nous donnons un tip aux deux femmes qui nous ont accompagnées. L’une d’elle est une vieille femme, qui me prend par le bras tendrement. C’est un échange tendre avec cette femme, que je n’oublierai pas. Nous reprenons la route, et avons maintenant hâte d’être au resort pour boire un verre d’eau et prendre une douche. Nous y arrivons à 14h, douche, boisson et déjeuner. A 15h, Jing arrive pour le cours de surf de Julien. Il va surfer à Cloud 9, juste à côté des surfeurs professionnels. Pour la première fois, il arrive maintenant à se lancer tout seul dans la vague et à se redresser sur la vague. Il est conquis. 
Nous rentrons après une heure de surf, et il est l’heure de préparer les sacs. Jing vient nous dire au revoir, et Julien craque car il apprécie beaucoup Jing. Mais, il faut rentrer en France. Ce soir, nous terminons par une soirée pizza.
Vendredi 2 mai 2008: Le départ du Kalinaw resort se fait par van.
Deux vans arrivent devant l’hôtel, car une autre personne d’un resort voisin part également à l’aéroport. Et heureusement, car notre van tombe en panne au bout d’1 km, et donc, nous montons tous dans un seul des 2 vans. Ce sera l’occasion de faire connaissance avec une canadienne, qui travaille pour la croix rouge à Manille, et qui retourne au Canada dans 1 mois. Nous arrivons au petit aéroport de Siargao, où la taxe n’est que de 10 pesos par personne (alors qu’elle est de 200 pesos à Cebu et à Manille). Nous serons nombreux cette fois dans l’avion (enfin 15 personnes), dont une partie arrive à l’heure limite en maillot de bain. Les au revoirs sont difficiles, mais c’est ainsi. Il faut partir, et de nouveaux clients arrivent au resort de Fred. Le survol entre Siargao et Cebu est toujours aussi prenant. 
Nous avons un bel avion tout blanc, car il a servi à transporter le gouverneur jusqu’à Siargao à l’aller. En effet, le gouverneur a sa résidence juste à côté du Kalinaw resort. Il faut dire que le coin est superbe, et que ce n’est vraiment pas pour rien que Siargao est surnommée le " joyaux des Philippines ", d’où la présence régulière du gouverneur ici. Nous le croisons avant de monter dans l’avion. Nous ne sommes que 15, mais ils ont quand même réussi à donner le même numéro de siège à plusieurs personnes… (car les sièges sont attribués en fonction du poids des passagers, pour la répartition des masses dans l’avion). Bref, chacun s’installe à une place et nous décollons. Arrivés à Cebu, nous prenons un taxi direction le port. Notre repas, au port, consistera en une saucisse, du pain et quelques donuts. Nous prenons le ferry, et sommes installés à l’arrière du bateau juste à côté de tous les bagages (on a voulu éviter la télé, mais on a eu les bagages). Nous arrivons à Bohol avec 45 minutes de retard, à 18h30. Il fait nuit, mais nous découvrons la ville de Tagbilaran, qui ressemble à un mini Cebu : circulation, fils électriques, magasins en tout genre…Le taxi circule vite en klaxonnant pour annoncer son passage. Nous finissons par arriver au Alona Kew White Beach Resort. La première impression est bonne car les extérieurs sont jolis, avec beaucoup de verdure et de fleurs, mais nous retombons de notre nuage en découvrant la chambre petite (en comparaison des chambres du kalinaw resort), vieille avec une tapisserie année 60, un système d’air conditionné dont le bruit ressemble à un avion qui décolle, une salle de bain de 2 m2 avec WC compris. Il n’y a pas de papier toilette, que nous réclamons donc. Il y a un gros décalage entre le niveau de prestation offert au kalinaw resort et cet hotel. Mais, nous allons découvrir que Bohol est très touristique. Sur la plage, devant le resort, il y a énormément de monde. Nous sommes entourés de nombreux restaurants et petites boutiques de souvenirs. En face de l’hôtel, il y a un accès à internet, une banque,…Bref, nous avons changé de monde et rejoint le tourisme de masse. Nous mangeons sur une terrasse face à la mer, mais je n’ai pas faim. Nous allons nous coucher tôt, car demain nous partons à 8h pour un tour de l’île de Bohol.
Samedi 3 mai 2008: Notre chauffeur pour la découverte de l’île est là à 8h00. Malheureusement, il pleut mais la pluie cessera dans la matinée. L’île de Bohol ne ressemble pas beaucoup à Siargao. Ici, les routes sont goudronnées, les magasins sont nombreux, il y a des tricycles partout, et une circulation dense, de nombreux touristes, et les plages sont surchargées. Les vans de touristes se suivent pour se rendre aux points touristiques de l’île. Cela nous change de l’île naturelle et authentique de Siargao. Nous commençons par nous arrêter dans une église espagnole très ancienne, et bien préservée. Puis, direction les Chocolates Hills.
C’est une particularité géologique très intéressante, car il s’agit de 1200 collines qui se sont soulevées alors qu’elles étaient recouvertes de coraux. En conséquence, aucune végétation n’y pousse, d’où leur aspect marron, en net contraste avec la végétation environnante. Sur la route, nous traversons une forêt dont les arbres ont tous été plantés à la main et sont comptés tous les 3 ans par les étudiants, pour suivre l’évolution. Un travail de fourmi…Notre guide nous explique l’histoire de l’île et de sa population : il y a 1.3 millions d’habitants sur Bohol. Il nous amène à un pont suspendu que Julien et Laurent traversent (Alexia et moi ferons a moitié du chemin et demi-tour). Le pont est au dessus de la Loboc River, tangue un peu, surtout quand une horde de touristes japonais débarque ! Puis, direction un bateau où nous prendrons le déjeuner sur la Loboc River. C’est sympa : grand buffet de plats philippins. Nous descendons la rivière jusqu’à une cascade (qui a l’air ridicule et qui n’en vaut pas le détour), mais la balade sur la rivière est agréable. 
Nous nous arrêtons prêt d’un ponton où un groupe de philippins réalisent des danses typiques de la région (dont une danse avec des bâtons que deux autres personnes font claquer régulièrement), toutes habillées en rose. Après ce déjeuner, nous allons voir les singes tarsiers, que nous ne verrons pas dans la nature, mais en captivité, dans un endroit semi couvert de 20 m2. Il y a là quelques arbustes, avec une dizaine de singes tarsiers, minuscules comme la main. Ces petits singes ont des yeux énormes et ne bougent pas beaucoup. Apparemment, ils sont nombreux dans la forêt environnante. 
Le tour de l’île se termine par un arrêt à la boutique de souvenirs, où nous faisons quelques achats, puis retour à l’hôtel pour 15h. Nous terminerons l’après midi à la piscine et sur la plage pour une petite balade. Le resto du soir sera à l’hôtel où nous mangerons très bien (gambas sautées, sur plateau fumant). Nous aurons un fou-rire car le serveur m’appelle Monique (on ne sait pas trop pourquoi…il a dû mal comprendre mon anglais…). Dans la chambre, il y a la télé et nous regardons un vieil épisode de Pékin Express. Puis, dodo.
Dimanche 4 Mai 2008: Levée aux aurores, car nous avons rendez-vous à 6h pour aller voir les dauphins. Notre embarcation nous prend sur la plage et direction un point sur l’horizon où déjà plusieurs bateaux se regroupent. Arrivés su place, effectivement nous apercevons un groupe de dauphins qui sortent de l’eau, puis un autre, et encore plus loin un autre. Un dauphin fait un saut tournant devant nous (il doit être bien payé celui-là…). Nous verrons une centaine de dauphins au total, puis nous rentrons à l’hôtel pour un petit déjeuner (on nous sert du tang en guise de jus de fruit, ca nous change des jus d’ananas pressés et des mangoshake aux fruits frais du kalinaw resort). La matinée sera : repos, connexion internet pour essayer de réserver les places d’avion mais sans succès, et boutiques.
Nous rendons les clés de la chambre à midi, et allons déjeuner dans un petit resto en hauteur avec vue imprenable sur la plage d’Alona. C’est une bonne adresse et nous y sommes au frais, alors nous y restons 2 heures, tranquillement. La dernière heure sur place sera consacrée à la plage à l’ombre (plage en face du Alona Beach Resort, superbe resort, mais il n’y avait plus de place quand j’ai voulu réservé). Puis, nous prenons le taxi à 15h, direction l’aéroport de Tagbilaran. L’ambiance dans l’aéroport est prenante, car il y a beaucoup de bruit entre la télé et les gens qui discutent. Nous attendons que notre avion atterrisse pour le prendre et repartir avec. Le vol ne sera pas très long, mais l’atterrissage un peu mouvementé car l’avion atterrit sur une roue et rebondit, et se rattrape…ouf, nous sommes à Manille. Nous récupérons nos bagages, dont les mots croisés de Laurent qui étaient tombés du sac et se retrouvent là sur le tapis au milieu des bagages. Là, nous trouvons un taxi affrété par l’aéroport, c’est un peu plus cher (450 pesos, ca va encore) mais c’est sûr. Nous arrivons au City Garden Makati Hotel, une très bonne adresse dans le quartier d’affaires de Manille. La chambre est très bien. 
Le service nickel, le petit déjeuner pas trop mal (mais ca ne vaut pas le pain frais et les jus de fruit frais de Siargao). Nous sommes si fatigué que je prends une douche et me couche. Les enfants et Laurent commandent un repas dans la chambre.
Lundi 5 Mai 2008: Départ de l’hôtel avec la voiture de l’hôtel direction l’aéroport international (pour 750 pesos). Là, nous faisons la queue pour l’embarquement et la douane, et tombons sur Denis Brogniart (l’animateur de Koh Lanta), et un tas de français, que nous supposons être pour parti les candidats de Koh Lanta. Nous nous amusons avec Alexia à mémoriser leurs visages pour les reconnaître dans l’émission. Nous allons voir Denis pour lui demander un autographe, et il donne une photo de lui à chacun des enfants avec un petit mot gentil. Voilà, l’avion décolle à l’heure prévue, et notre voyage se termine. Pendant tout le périple, nous n’avons perdu aucun bagage, et avons globalement eu peu de retard. Le vol pour Amsterdam dure 13 heures. C’est long, mais nous regardons des films, écoutons de la musique, jouons à des jeux. Je parle à trois candidats potentiels de Koh Lanta, mais ils ne veulent pas me dire s’ils sont de l’aventure Koh Lanta (pourtant ca saute aux yeux, mais ils ont certainement des consignes). Julien s’endort ¼ d’heure avant l’atterrissage, et le réveil sera dur pour lui. Il ne veut plus mettre de chaussures…il s’est déjà habitué à la vie des Philippines, et il faut maintenant reprendre un rythme européen. Nous avons 1 heure pour reprendre l’avion vers Paris, juste le temps de trouver la porte d’embarquement et de passer la douane, et nous redécollons pour notre ultime vol aérien. En 50 minutes, nous sommes à Paris. A 9h15, nous descendons de l’avion, et nous récupérons nos bagages très rapidement.
A 10h30, nous sommes couchés dans notre lit. (le taxi ici nous coûte 100 euros, soit 6000 pesos ! ! !).
Dimanche 20 Avril 2008 :
Arrivée à Manille 8h30 heure locale (2h30 du mat en France). 6h de décalage, soulagés mais fatigués avec un beau 31°C et un grand soleil. Après la récupération des bagages, direction un autre aéroport avec la navette pour prendre un vol direction Cébu. Arnaque de 500 pésos par un philippin pour nous porter nos bagages au mauvais endroit. Dommage ! pas le temps d’échanger les billets donc on reste 4h30 dans l’aéroport où juju fait connaissance avec une flic (il arrive même à lui parler en anglais : son, nom, son age..). Dégustation de donnuts à 30 centimes pièce dans la salle d’embarquement. Embarquement pas immédiat pour Cébu. Un concours de chansons est organisé dans l’avion par le steward, certainement pour détendre l’atmosphère. Arrivée à Cébu à 16H30. L’aéroport est à côté de la mer, la vue est imprenable. Nous récupérons les billets d’avion à destination de Siargao pour le lendemain au bureau Seair. Taxi lent pour l’hôtel et on a croisé plein de jeepnés colorées et chargées… Hôtel Montebello super class. Besoin de penser à rien : tout est pris en charge. Jardin magnifique avec bougainvilliers et palmiers géants, petit pont pour les amoureux, super resto, piscine, lits confortables… + mariage en robes roses et violettes. Après une 1h de piscine, repas à l’Italienne. Dodo rapido à 20 h30. Tout le monde s’endort comme un loir.Lundi 21 Avril 2008 : Réveil à 7h45 pour petit déjeuner copieux (riz, porc, pomme de terre, omelettes, pain, confiture…). Direction le SM Mall en taxi de l’hôtel pour récupérer billets bateau Cebu/Tagbilaran. Le Mall ouvre à 10h, on y rentre à la queue leu leu pour y être fouillé. On a acheté plein de souvenirs dans les boutiques, et à 11h15 notre taxi hôtel nous attendait pour retour à l’hôtel. Julien a oublié sa casquette dans le taxi, mais heureusement on a retrouvé ce taxi juste avant de quitter l’hôtel à midi pour l’aéroport (coup de chance). La ville de Cebu est chargée de monde, d’enfants qui se baladent sur la route, de fils électriques partout, de jeepneys colorées…A l’aéroport, attente jusqu’à 15h car l’avion a du retard, le temps pour Julien de faire connaissance avec un philippin qui lui prête son portable pour jouer, et le temps pour Alexia et Catherine de faire les boutiques pour s’acheter quelques souvenirs ou cadeaux pour les amis. Une heure avant le départ, on prend conscience que nous ne sommes que 7 à prendre l’avion direction Siargao, et que l’avion serait donc tout petit. Alexia flippe. Et effectivement, l’avion est small, ils nous attendent à 8 pour nous accueillir à l’entrée de l’avion, mais seuls les 2 pilotes restent dans l’avion : pas d’hôtesses, de toute façon, il ne faut pas bouger de son siège pendant les 50 minutes que dure le vol. Nous sommes répartis dans l’avion en fonction de notre poids, et donc pas de changement de place possible. Finalement, le décollage se passe très bien et il n’y aura pas beaucoup de secousses (sauf un peu à l’atterrissage).
Mais ces quelques frayeurs ont été vite effacées par la beauté du paysage survolé : des îles magnifiques d’un bleu turquoise extraordinaire, des bancs de sable, une petite île de sable en forme de sourire…Nous ne volons qu’à 3000 m, ce qui nous laisse le temps d’admirer ce spectacle, et les 50 minutes passent trop vite. A l’approche de Siargao, nous survolons un paysage de mangrove , le dédale de rivières au milieu de la végétation luxuriante est impressionnant et magnifique à la fois. Puis, au loin, la piste d’atterrissage au milieu de la forêt luxuriante. 
Nous survolons une première fois la piste pour vérifier qu’elle est dégagée, et atterrissage en douceur : les 7 personnes applaudissent le pilote et crient leur joie d’arriver sur l’île tant attendue. 
A l’extérieur, Fred nous attend avec Joie, sa petite amie, que nous découvrons pour la première fois. Petite photo avec les pilotes et les autres passagers, et embrassade familiale. Nous partons en voiture avec Fred, à travers l’île de Siargao. La route est à peu près correcte, mais le chauffeur est pressé, donc ca bouge un peu. Les chiens qui se reposent sur le bord de la route ne bougent pas d’un poil à l’arrivée de la voiture qui doit donc se décaler à l’approche de chaque chien qui fait sa sieste. Nous croisons de petits villages, des tricycles, des motos, et une végétation luxuriante, et aussi quelques bêtes : buffles (karabaos), vaches, coqs. Sur la route, les habitants font sécher leur riz étalé sur de larges linges, les quelques voitures évitent le riz ou roulent dessus, en fonction. Nous faisons une halte à General Luna (la ville à côté du resort de Fred), pour y acheter de la glace. Ce village est constitué de routes de terre et de petites maisons de bois et de tôles qui tiennent par l’opération du Saint esprit. Les gens circulent , sont dehors, il y a du monde partout. Nous arrivons, par un raccourci au Kalinaw Resort : c’est majestueux. 
L’entrée et le restaurant sont tout en bois foncé, très class, la hauteur sous toit est impressionnante, et la déco est au top : petites lampes typiques, chaises et tables chic en bois, et des plantes qui commencent à prendre leur place. Nous sommes face à la mer, dans une baie calme protégée par une barrière de corail. Au loin les vagues qui sont arrêtées par la barrière de corail et qui laissent présager l’intérêt des surfeurs pour cette île. 
Dans le jardin, un hamac nous attend avec vue sur la mer, au calme sans un bruit, car le resort n’est composé que de 4 villas, et ce jour , nous sommes les seuls clients. 
Le week-end prochain, les 4 villas seront occupées.Les villas du Kalinaw Resort sont impressionnantes par leur dimensions et leur côté design : elles sont surélevées, et chaque villa a son ponton d’accès éclairé, la terrasse fait au moins 25 m2, et l’entrée dans la villa se fait via deux grandes baies vitrés imposantes. Nous entrons sur la chambre, qui dispose d’un lit dont je ne connais même pas la taille tellement je n’ai jamais vu cela. Il y a également deux autres lits pour les enfants, et pourtant, il reste encore plein de place dans cette chambre, surplombée de baie vitrée en triangle, qui donne un cachet tout particuliers à la villa. La salle de bain est très tendance, avec une douche moderne. Deux bancs juxtaposent la douche, on peut s’y allonger et prendre sa douche dans cette position. Les matériaux utilisés sont class : béton lissé, bois exotique, les toits sont typiques en feuilles de palmier. Bref, le resort est impressionnant et reposant. Devant notre villa, un superbe orchidée rouge est toute en fleur. Je prends tellement de photos depuis le vol Cebu Siargao que j’ai déjà utilisé 200 photos sur les 800 de mes deux cartes mémoire.
Nous envoyons un message en France pour dire aux amis et à la famille que nous sommes bien arrivés, car le resort est connecté à Internet. A notre arrivée au Kalinaw resort, on nous sert une coco de bienvenue (il y a un trou dans la coco et une paille nous permet de boire directement le jus de coco ; c’est typique et très bon). Après un repos bien mérité dans le canapé très confortable de la loggia, nous allons mangé au restaurant du resort : poisson traditionnel et riz, et bien sur des cocktails de fruits exotiques : mangues, bananes, coco…, et glace chocolat/mangue en dessert. Et puis, dodo bien mérité, mais finalement on s’est tous vite remis du décalage horaire. Au moment d’aller au lit , quelques araignées surplombent le lit de Julien, qui ne veut pas dormir dans son lit. Donc, résultat, Julien dormira dans l’autre petit lit, et Alexia dort avec nous dans le grand lit : même à trois , on n’est pas serré. La nuit a été plutôt bonne, même si j’ai eu du mal à m’endormir. A un moment, j’entends un bruit alors , je me lève voir à la fenêtre : il y a une averse tropical, je me recouche et m’endors. J’apprendrai le lendemain matin qu’il y a eu à minuit un tremblement de terre pas très loin de Siargao : c’était donc ca que j’avais entendu.
Mardi 22 Avril 2008 : Levé à 8h car Fred a réservé un bateau pour 9h (à marée haute pour pouvoir quitter le resort). Nous prenons une douche et un excellent petit déjeuner français car ici le pain est fait maison et il est meilleur que la boulangerie du Perray ! Donc, pain , confiture, chocolat, café, omelette pour Laurent, et bien sûr fruits exotiques, cocktails de fruits….il y a même des crêpes. Nous partons finalement à 9h30, et il est déjà un peu tard pour partir car le bateau risque de toucher les coraux, mais c’est bon, le capitaine Jing est expérimenté. La bateau permet d’accueillir 10 personnes, il y a 2 flotteurs de chaque côté et un moteur pour nous emmener au loin. Fred et Joie nous accompagnent pour cette excursion d’une journée. Nous accostons d’abord sur la plage de General Luna où il y a un marché. Je descends du bateau avec Fred pour aller faire quelques courses pour le pique-nique : poisson, fruits. Sur l’étalage, il y a des poissons de toutes les couleurs à vendre, des gros et des petits.
A côté , une marchande de fruits en tout genre : les bananes sont petites et très sucrées. On remonte sur le bateau, et ¼ d’heure plus tard, nous arrivons sur l’île de Dacau : le paradis sur terre. Une large plage de sable blanc, une eau turquoise et transparente, et personne sur la plage : elle est pour nous seuls. Un cabanon en bois a été construit sur la plage, il est ombragé par les palmiers : c’est là que nous nous installons, et où nous pique niquerons. Direction la mer, on y rentre directement sans se poser de question, la température doit y être de 30°. C’est le bonheur, on a l’impression de rêver. Je trouve deux énormes coquillages, et nous découvrons une dizaine d’étoiles de mer géantes, certaines rouges, certaines blanches. Jing met en route le barbecue pour faire cuire le poisson , et le riz. Nous pique-niquons dans cet 
endroit de rêve, et retournons explorer les fonds sous-marins à la recherche de quelques poissons colorés, nous en verrons quelques uns, mais rien à côté du spectacle qui nous attend sur le chemin du retour. Vers 15h, nous décidons de rentrer, et Fred demande à Jing de nous arrêter sur le spot de snorkling (c’est un endroit secret, connu de Jing au milieu du lagon). 
Le bateau s’arrête donc au milieu du lagon, nous sautons avec masque et tuba, et là, nous découvrons un aquarium en pleine mer : juste sous nos yeux, une famille de poissons clowns (la famille de Némo), des poissons de toutes les couleurs (bleus, oranges, jaunes, noirs…), un banc de poissons bleu turquoise me frôle, et les coraux en forme de fleur sont magnifiques. Il y a peu de profondeur à cet endroit du lagon (entre 50 cm et 1 m). Les enfants profitent également de cette expérience unique et n’en reviennent pas. Nous remontons sur le bateau grâce à un petit escaliers en bois " fait maison " mais très pratique.Puis, retour au Kalinaw resort. Je vais encore avoir du mal à m’endormir ce soir tellement j’en ai plein la tête. Le repas du soir sera pizza faites maison, grâce à un four à bois spécial pizza : elles sont excellentes , on se croirait dans un resto italien ! nous terminons la soirée avec un film français " Bienvenue chez les ch’tis ", qui a été gravé sur le portable de Pierre (l’autre patron du resort, avec Fred) que nous avons ramené de France. Dodo à 23h. Devant notre villa, nous croisons un crapaud géant qui nous regarde étrangement…
Mercredi 23 Avril 2008 : Aujourd’hui, nous avons décidé de consacrer la journée au farniente, donc nous restons sur kalinaw resort toute la journée, ca tombe plutôt bien car nous avons plusieurs averses tropicales dans la journée, qui rafraîchissent l’atmosphère.
Nous nous levons donc tranquillement à 10h, puis nous glandons, nous jouons aux cartes avec les enfants, et nous partons faire un tour à pied autour du resort à la recherche de Cloud 9. Sur le chemin, nous rencontrons quelques chiens, un cochon, des papillons magnifiques, et des arbres géants. Nous nous arrêtons sur une plage non protégée par le corail et croyons voir la fameuse vague des surfeurs, mais au retour , nous apprendrons que nous ne sommes pas allés assez loin (pourtant la vague n’est qu’à 900m du resort). Au retour, nous passons par la plage pour rentrer et nous y croisons des dizaines de crabes rouges et bleus. Nous déjeunons à 14h30 , c’est les vacances : spaghettis aux thons : excellent. A 16h, arrive la masseuse que Fred nous avait réservé la veille. J’ai le droit à une heure de massage Thaï Shiatsu, puis c’est au tour de Laurent. Le massage est un peu hard, mais après on se sent " désencrassé ". Pour Fred, c’est une journée un peu dur, car la pompe qui amène l’eau ne fonctionne plus : il n’y a plus d’eau dans le resort, et donc impossible de prendre une douche. J’en prendrai une originale sous la pluie tropicale ! Pour le repas soir, nous dégustons un chicken adebo (une spécialité des philippines) qui était délicieuse : on a demandé à pouvoir en remanger une nouvelle fois avant de partir…Jeudi 24 Avril 2008: la nuit a été un peu difficile car il a beaucoup plu (comme lors de la saison des pluies, dixit les locaux). Réveil matinal à 8h, car nous avions prévu d’aller visiter les piscines naturelles à 1h du resort, mais les routes sont inondées, donc nous n’irons pas aujourd’hui. Repos donc, jeu de cartes, lecture, et ordinateur… et douche car l’eau est revenue. Au déjeuner : bruchetta excellente et glace mangue.
Pour l’après-midi, nous réservons une leçon de surf avec Jing. Rendez-vous donc à 16h30 sur la plage de Cloud 9, à l’heure où la mer sera assez haute. Ce spot de surf est de renommée mondiale , et le mérite car les vagues sont géantes et en même temps d’un beau bleu turquoise. Nous commencerons nos premières leçons de surf sur une petite plage sur le côté avec des petites vagues. Julien et Alexia se lancent et réussissent à se lever sur la planche grâce aux conseils de Fred et de Jing. Ils sont super contents. Je me lance à mon tour et réussis à me mettre debout au troisième essai. 
C’est géant. Ensuite, au tour de Laurent, qui a plus de mal car la planche n’est pas adaptée à son gabarit. Le jour tombe, il est temps d’arrêter. Les enfants sont super ravis de cet apprentissage, et ne demandent qu’à revenir. Nous rentrons alors qu’il commence à faire noir, avec la petite voiture de Fred (2 places à l’avant et les autres debout derrière sur la plateforme). Ca bouge pas mal, alors il faut bien se tenir car la route est bosselée. Nous croisons, posés en plein milieu de la route, trois petits chatons qui viennent de naître, alors nous nous arrêtons, et derrière nous, un ami de Fred s’arrête en voiture (Rico, un allemand) et récupère les chatons. Ouf, ils seront sauvés. Retour à la villa pour une bonne douche. Ce soir, il y a dehors un concert de crapauds qui s’en donnent à cœur joie. Au repas, toujours dans ce décor de rêve : espadon..,Le restaurant avec vue sur la mer est ventilé grâce à 4 ventilateurs géants, ultra modernes, qui rendent agréables notre présence dans cet espace loggia /bar/restaurant. Les chambres disposent du même type de ventilateur, ce qui procure un air tout à fait agréable pour dormir (pas trop froid comme avec les clims qui finissent par rendre malade).Vendredi 25 Avril 2008 : Réveil à 8h car nous avons prévu une sortie en mer aujourd’hui. Malgré le temps menaçant, à 9h30, nous décidons de prendre la mer et nous ne le regretterons pas. Première escale : Naked Island (à 20 minutes en bateau), c’est à dire l’île nue, et elle porte bien son nom. Il s’agit d’une plage de sable blanc, et uniquement de sable blanc, sauf un petit palmier d’1 mètre de hauteur, qui prône en maître des lieux. Nous faisons le tour de l’île en courant, ce qui doit représenter 500 m de circonférence.
Un bateau de pêcheur a accosté, ils nous présentent le fruit de leur pêche, dont un long poisson pointu. L’eau qui entoure l’île est turquoise, nous nous y baignons, c’est une sensation incroyable. Seuls sur une petite île de sable blanc, entourée d’un lagon. Le soleil commence à pointer le bout de son nez, et heureusement qu’il n’était pas là trop tôt, car il n’y a évidemment pas d’ombre sur cette île. A 11h, nous quittons Naked Island, car la marée commence à descendre, et nous souhaitons aller voir la mangrove. Or, on ne peut rentrer dans la mangrove que si la mer n’est pas trop haute. Nous rejoignons la côte de Siargao, pour pénétrer dans la mangrove. Là, nous découvrons une multitude de plantes aquatiques denses dont les racines s’entremêlent. 
C’est un paysage complètement différent des palmiers qui sont là à quelques mètres. Jing, qui nous guide sur son bateau, nous explique qu’il y a des serpents dans cette mangrove, et qu’il peut s’y trouver quelques crocodiles. Nous ne verrons aucun animal, car ils restent bien cachés. Puis, nous sortons de la mangrove, pour s’arrêter en plein lagon sur un autre spot de snorkling. Nous redécouvrons la joie de nager au milieu des poissons multicolores : la famille de Némo est encore là, je croise un gros poisson jaune (au moins 40 cm de long), et plein de poissons bleus. Il y a un peu moins de poissons que le spot de mardi, mais les coraux sont ici incroyables : mauve avec des pointes bleues fluorescentes, c’est magique. Laurent, qui nage un peu plus loin, verra des coraux jaunes fluorescents. Ca lui plait tellement qu’il va rester longtemps dans l’eau, pendant que Julien, Alexia et moi remontons sur le bateau. Puis, nous repartons direction l’île de Nguyam, où nous allons pique-niquer. Mais, nous ne serons pas seuls car sur cette petite île (300 m de diamètre), une famille philippine fête un mariage, et une autre les 1 an d’un enfant. Ils sont en train de faire griller un cochon, empalé sur un bâton (un letchon), qu’ils tournent depuis 2 heures. 
Cette île est recouverte de quelques palmiers, et entourée d’une mer turquoise sans profondeur. On dirait une piscine : on marche et nage dans cette eau transparente. On y découvrira quelques superbes coquillages, dont un magnifique que Jing conseille de laisser 2 jours au milieu des fourmis rouges, de façon à ce que la bête à l’intérieur soit grignotée. Ainsi, le coquillage gardera sa couleur et sa brillance. Nous pique-niquons du poulet, du riz, des tomates, et des fruits (bananes, pommes, mangues). Vers 15h, nous quittons cette île magnifique, pour rejoindre General Luna, où John vient nous rechercher dans la petite voiture de Fred, car la mer est trop basse pour rejoindre directement Kalinaw Resort. 10 minutes de voiture, je me prends une giclée de boue sur le bras, car la route est par endroit inondée et chaotique. A l’arrivée au resort, direction la douche ! Les autres clients de l’hôtel sont arrivés, les 4 villas sont maintenant occupées. Nous avons changé de villa et sommes maintenant dans la première de façon à ce que les nouveaux clients soient dans les trois villas les unes à côté des autres. La salle de bain est différente et toujours aussi class. Nous mangerons tous ensemble ce soir un très bon repas, comme d’hab : carpaccio, espadon-riz-haricot- crêpe banane flambée. La soirée est sympa : bonne musique, histoires drôles…La nuit est très étoilée ce soir, ici on a l’impression de voir trois fois plus d’étoiles que dans le ciel de France. Vu du hamac, c’est top cool. Ce soir, les hommes font un poker.Samedi 26 avril 2008: Ce matin, direction Cloud 9 pour une seconde leçon de surf. Julien et Alexia se sont éclatés ce matin, Alexia ne voulait plus rentrer. Il y avait 5 profs de surf, pour tous les enfants, c’était drôle de voir tout le monde sur les planches de surf, au milieu de cet océan, mais les enfants ont pied quand ils tombent. Sur la plage, il y a un vendeur de souvenirs qui vend des colliers, et des lampions super jolis, j’en ai réservé plusieurs et je dois passer les payer plus tard. Julien et Laurent décident de rentrer à pied au resort, et là, Julien s’ouvre le genou en glissant sur le sable. Belle entaille, assez profonde. Il pleure, j’essaye de le consoler. Alors, nous rentrons directement en vanne au resort, mais dans le van, j’en ne me sens pas très bien, certainement la vue du sang. Nous soignons Julien : désinfectant, pansement….En début d’après-midi, malgré une averse tropicale, nous décidons d’aller visiter les piscines naturelles de Makopongo à 1 heure de route. Nous partons en vanne + 3 motos, mais au bout d’1 km, nouvelle averse tropicale , et au bout de 10 kms, ceux qui sont sur moto n’en peuvent plus. Nous décidons de faire demi-tour. Alexia en profitera pour monter sur la moto le dernier km. Sur le chemin, nous rencontrons de nombreux buffles, des coqs (il y a d’ailleurs dans un village un combat de coqs), et des cochons (chaque petite maison a son cochon). Le paysage est très vert : de nombreux cocotiers, et plantes tropicales.
De retour à Kalinaw resort, la pluie a cessé et nous profitons du resort. Une partie de poker commence. Laurent et moi jouons, mais nous allons perdre face à des pros du poker ! En fin d’après-midi, la masseuse arrive pour un aromathérapie massage, c’était très agréable, doux, et relaxant. 
Puis, soirée pizza : excellentes ! Henry (le pote de Fred) fait quelques tours de magie aux enfants qui n’en reviennent pas.Dimanche 27 avril 2008 : La blessure de Julien est en train de cicatriser mais il ne pourra pas la mouiller aujourd’hui. Donc, ce matin, il ne va pas au surf. Fred a réservé un bateau pour que l’on puisse partir à 17 sur l’île de Nguyam.
Le bateau arrive avec 1 h de retard à 11h, et nous devons avancer dans l’eau jusqu’au bateau pour le rejoindre car il ne peut avancer jusqu’au bord de la plage. Laurent porte Julien sur ses épaules, à cause de sa blessure qu’il ne faut pas mouiller. 
Arrivée sur l’île, c’est toujours aussi merveilleux, nous en profitons pour faire du snorkling, puis nous reprenons le bateau pour aller déjeuner au Pansukian. Il s’agit d’un autre resort, tenu également par un français. C’est un resort avec un jardin exotique magnifique. Nicolas, le maître des lieux, nous attend sur la plage, alors que le bateau nous arrête au loin (à 300 m de la plage). Nous terminons le parcours à pied, car nous avons de l’eau jusqu’à la cuisse. Mais, le problème, est que nous croisons plusieurs méduses, dont certaines énormes, qu’il faut éviter. 
L’aventure de la journée commence…Nous arrivons tous sains et saufs sur la plage et nous apprendrons par Nicolas que ces méduses ne piquent pas, bon d’accord, mais n’empêche, j’ai pas trop confiance. Le restaurant du resort est coloré, nous sommes attendus avec cocktails. Le repas sera également très bon : gambas, coquillages, riz…et en dessert des cocos que je n’ai pas pu manger car l’aspect me donnait l’impression d’être à Koh Lanta, mais les autres ont aimé. Nous visitons le resort : le jardin est vraiment très fleuri. Derrière le resort se trouve la mangrove 
dans laquelle nous pouvons avancer grâce à un ponton. L’atmosphère est impressionnante, on se croirait dans un film à sensation, tellement le paysage est surréaliste. J’apprends qu’un crocodile de 7m de long a été capturé là il y a quelques années, et transféré sur Palawan. Brrrr…. Le resort vend des bijoux, Alexia et moi craquons sur les bracelets, ce sera un souvenir. A 17h, il est l’heure de rentrer. La plupart décident de rentrer en van (c’est le cas d’Alexia), mais Fred, Laurent, Pierre, Janet, Joie, Julien et moi-même reprenons le bateau. Nous retraversons les 300 m de baie devant le resort pour rejoindre le bateau, et recroisons quelques amies méduses, mais aussi de nombreuses étoiles de mer géantes. Nous montons sur le bateau, ouf, mais celui-ci nous déposera à General Luna au bout d’un ponton en béton de 200 m de long. Nous grimpons sur le ponton, la nuit commence à tomber (car ici il fait nuit à 18h), et là , l’aventure n’est pas fini, car le ponton est vieux et nous sommes obligés de jouer au funambule car plusieurs poutres manquent sur ce ponton (jusqu’à 7 poutres d’affilée). Nous avons Julien avec nous et 5 planches de surf…Bref, nous arrivons à traverser le ponton et la petite voiture de Fred nous attend sur la plage. Là, il fait vraiment nuit, et la belle averse tropicale nous tombe dessus. Nous sommes trempés, il faut 20 minutes pour rentrer au resort, je n’ai jamais été aussi trempée (même la serviette éponge qui est censé me protéger dégouline). Enfin, nous arrivons au Kalinaw resort. Alexia est là depuis 30 minutes, et elle s’inquiétait de ne pas nous voir arriver. Mais, nous sommes tous là, bien trempés, direction la douche chaude. Ce soir, nous mangeons un letchon (cochon grillé autour d’un bout de bois). C’est une spécialité des Philippines. Nous mangerons également du riz caramélisé, excellent, enroulé dans des feuilles vertes, et en dessert une excellente génoise à la mangue. Après ce repas, au dodo.Lundi 28 avril 2008 : La nuit a été difficile car il a beaucoup plu cette nuit, et donc, je me lève à 9h. Les autres clients quittent le Kalinaw resort à 10h30, c’est plus calme après leur départ mais c’était sympa de passer 3 jours avec eux, ca met une autre ambiance. Nous sommes allés jusque Cloud 9 (à 900 m du resort) pour aller chercher quelques souvenirs chez un marchand local. C’est fou la différence entre la plage de Cloud 9, faite de vagues immenses, idéales pour le surf, et le lagon très paisible de la plage du resort. Pour aller à Cloud 9, nous empruntons la petite voiture de Fred, mais au bout de 800m, nous restons enlisés dans une flaque de boue… Heureusement, Philippe, un français installé à Siargao (auquel nous venions apporté un sac) nous a aidé à sortir de là, aidé de 4 ou 5 philippins, toujours prêts à aider. Au retour, Laurent emmène Philippe dans une maison un peu plus loin, et reste à nouveau embourbé, mais il réussira à se sortir de la gadoue grâce à une corde qu’il a accroché à une autre voiture. Nous mangeons ce midi le letchon alporo (avec une sauce spéciale, très bonne).
J’ai encore plus apprécié le letchon ce midi qu’hier soir. Puis, nous partons chez la sœur de Joie, qui tient une petite boutique de bijoux + souvenirs à General Luna. Là , nous avons acheté plusieurs bijoux, dont un collier en perles noires pour moi, un sac de plage pour Alexia, et la sœur de Joie a offert un collier avec une dent de requin à Julien, et une boite à bijou en coquillage à Alexia. Joie a commandé un collier en perle pour maman, et m’a demandé conseil. Puis, retour au resort, toujours debout à l’arrière de la petite camionnette. Ca bouge pas mal, il faut bien se tenir et éviter les branches des palmiers un peu trop basses. Sur la route, nous croisons des élevages de coqs, tenus en laisse sur leurs perchoirs, et prêts à combattre. Je suis un peu barbouillée et ne me sens pas très bien, alors repos.Au repas, ce soir, pâtes au thon réclamé par les enfants. Demain, nous nous levons de bonne heure pour aller visiter l’île paradisiaque de Janosa.
Mardi 29 avril 2008 : A 9h00, le bateau de Jing nous attendait comme prévu sur la plage du Kalinaw resort, direction Les îles Janosa. Il s’agit de 2 îles jumelles, séparées par un lagon. Ce lagon est d’une couleur turquoise exceptionnelle. Nous avons nagé dans ce lagon, et vus quelques poissons tropicaux, dont des tous petits, bleu fluo. Sur cette île, vivent quelques familles de pêcheurs. Nous y rencontrons des enfants, qui sont ravis de nous voir. Je les prends en photo, et leur montre la photo. Ils rient tous.
Nous mangeons un poisson frais, qui vient d’être pêché et que Jing cuit au feu de bois. 
A côté de nous, un petit cochon noir est attaché à une corde, et Julien essaie de le caresser avec l’aide de Jing. Après le déjeuner, nous reprenons le bateau pour faire quelques centaines de mètres, et nous nous arrêtons à un endroit, idéal pour les surfeurs débutants : des petites vagues attendent les enfants, qui s’en donnent à cœur joie. 
Pendant ce temps, nous pouvons plonger pour découvrir encore quelques poissons multicolores, et surtout plusieurs étoiles de mer schtroumph, comme les appelle Alexia, c’est à dire des étoiles de mer bleues toutes molles, du jamais vu. Après cette journée, nous rentrons. Il y a 45 minutes de bateau, avec quelques vagues. Nous croisons des pêcheurs, eux mêmes suivis par une multitude d’oiseaux. Jing nous dépose à General Luna, où nous attendrons Fred, sur la plage en face de la police municipale et de l’hôpital. A côté, il y a le marché aux poissons : ils vendent toute sorte de poisson, et chacun vient acheter son repas du soir. En ce qui nous concerne, ce soir, nous mangerons du poulet au barbecue chez Lalaï : il s’agit d’un petit resto, situé à 1km du kalinaw resort.
C’est couleur local, très dépaysant, la nourriture y est excellente, mais le cadre est typique : table recouverte d’une vieille toile cirée attachée grâce à quelques punaises rouillées, des chaises en plastique devenues grises, le linge du patron qui sèche derrière nous…Chacun se sert s’il veut des verres, et on nous apporte un sachet de paille, qui devait être transparent à l’origine… La télé est en marche et nous pouvons suivre un jeu télévisé de karaoké local. Lalaï, le boss, a posé son tee-shirt sur son ventre bedonnant… Et , le must, en guise de serviettes, nous aurons un rouleau de papier toilette…Il y a un grand décalage entre ce resto et le kalinaw resort, mais nous mangeons de très bons poulets et des frites dignes de celles de ma grand-mère (il faut dire que nous avions ramené les pommes de terre). Le repas se termine et nous rentrons au resort où nous mangerons une glace, en regardant les photos prises les premiers jours, avant d’aller se coucher.Mercredi 30 avril 2008: Nous sommes réveillés à 7h30, et à 8h00, nous prenons notre petit-déjeuner, toujours aussi bon : pain frais à la française, chocolat chaud, confiture de mangue, jus d’ananas frais….un régal dès le matin. A 9h00, notre chauffeur est là pour nous amener au Resort de Nicolas, d’où nous prendrons un bateau grand luxe pour Sohoton Cave. Le bateau est très grand, il y a trois marins avec nous et de quoi s’allonger sur des transats confortables. Nous quittons le resort à travers la mangrove, et prenons la mer avec ce bateau rapide. Un poisson volant suit le bateau pendant quelques secondes.
Nous allons alors découvrir un paysage hors du commun. 
On se croirait sur la baie d’Along : des îlots de pierres recouverts d’une végétation luxuriante sont posés sur la mer . Le vert de ces arbres exotiques tranche avec le bleu turquoise des eaux qui les entourent. C’est magnifique. Nous progressons dans ce décor du troisième type, et arrivons près de Sohoton Caves (les grottes de Sohoton). Là, nous allons abandonner le bateau pour prendre 2 kayaks. Julien et Alexia se placent dans un kayak avec un des marins, qui ramera pour eux. Laurent et moi prenons le deuxième kayak, et nous rentrons dans une grotte sous la végétation luxuriante : des stalactites nous accueillent, la grotte est sombre, mais on aperçoit à l’autre bout la clarté du jour. Notre guide éclaire avec sa lampe de poche quelques dizaines de petites chauves-souris. La grotte est le refuge de centaines de chauve-souris, c’est géant. Nous traversons la grotte et sortons à l’autre bout, et là, nous sommes seuls dans cette ambiance insolite. 
Nous naviguons au milieu de la jungle tropicale, nous frôlons les rochers recouverts de végétation exotique : des plantes carnivores (comme on en voit dans les jardins couverts en France) sont là en nombre, et nous surplombe. L’eau est vert émeraude et turquoise, il n’y a pas un bruit, nous avons l’impression d’avancer dans Jurassic Park. On entend quelques oiseaux chanter mais nous ne les voyons pas. Dans l’eau, nous croisons un serpent qui se faufile et disparaît rapidement. Nous faisons le tour de quelques îlots, en étant toujours seuls dans cette jungle tropicale. Puis, nous rejoignons le bateau, qui nous attend au " traveller’s center ". Il y a plusieurs petits bateaux qui s’apprêtent à faire le même périple que le nôtre. On nous demande de remplir un carnet pour donner notre avis sur le site. Nous n’avons évidemment que des compliments à faire. Ensuite, le bateau nous emmène sur une petite plage isolée dans une crique, sous un rocher, d’une dizaine de mètre, et les marins installent le pique-nique sur une nappe entourée de sièges matelassés : grand luxe. L’eau est claire, transparente, et nous mangeons, les pieds effleurés par l’eau chaude. Nous mangeons des crevettes tropicales énormes, des tomates, du riz, des beignets de poisson, et en dessert de la mangue. Après le repas, nous ne résistons pas à plonger une tête et rencontrons quelques poissons colorés. Les marins nous proposent de nous conduire un peu plus loin sur un spot de snorkling. A cet endroit, nous découvrons des coraux magnifiques : violets, verts, bleus, jaunes, et des poissons multicolores. Et nous sommes toujours entourés d’îlots de végétation tropicale. C’est maintenant l’heure du retour : nous fonçons rapidement vers le resort, nous sommes éclaboussés par l’eau projetée. Nous arrivons à Kalinaw resort à 17h, et nous irons voir le coucher de soleil sur Cloud 9.
Mais, en revenant, la voiture de Fred ne veut pas redémarrer. Résultat, nous rentrons à pied au resort. En passant devant le mécanicien, Fred lui laisse les clés de la voiture pour qu’il aille la réparer et nous la ramener. En un quart d’heure, nous sommes rentrés au resort à pied. Douche, après une journée plein d’images merveilleuses dans la tête.Jeudi 01 mai 2008 : Aujourd’hui, nous nous sommes levés de bonne heure pour aller voir les piscines naturelles de Magoponko. Réveil en sursaut pour Laurent, qui avait un lézard en train de lui grimper dessus. Après le petit déjeuner, direction Magoponko.
En effet, on voit les piscines naturelles à marée basse, et la marée basse est aujourd’hui à 9h00. Comme il y a 1H15 de route, nous partons à 8h avec une voiture que Fred a réservé. C’est Fred qui conduit. Il fait très chaud aujourd’hui, même à 8h du mat. Sur la route, je prends quelques photos de maisons locales, de karabaos (les buffles locaux), de jeepneys hyper chargées…bref, la vie typique des philippins de cette île. Ici, les gens ne semblent pas pauvres. Ils vivent de leur culture et de leur élevage, et cela leur suffit. Je n’ai pas vu de mendiants, ou de gens affamés, mais que des habitants souriants, correctement habillés, un peuple accueillant qui a la joie de vivre. C’est une vraie leçon de vie. Nous arrivons aux piscines de Magoponko à 9h30, et les piscines nous attendent. C’est impressionnant, car ces piscines sont bleues, assez profondes (3 à 4 mètres), et à quelques pas de ces piscines, les vagues s’échouent sur les coraux qui forment ces piscines naturelles. Nous sautons directement dans ces eaux chaudes, et nous y découvrons des poissons jaunes et noires (qu’en fait, nous voyons à l’œil nu, tellement l’eau est limpide). Fred est monté sur les rochers qui surplombent les piscines et entame un plongeon, Laurent suivra également. Des enfants louent des bouées à 25 pesos. Julien en prend une car il ne voulait pas mettre ses jambes dans l’eau à cause des piqûres de moustiques qui se sont infectées. 
Mais, il ne résistera pas à l’appel de cette eau transparente. Après 1 heure de bain, nous décidons de rentrer vers Kalinaw Resort. Sur le chemin pour retourner à la voiture, je croise un serpent pas très long, fin, vert et jaune. Je saute au dessus pour l’éviter, et Julien me suit. On apprendra après que ce serpent est un des mauvais de l’île. Sur la route du retour il fait très chaud, alors nous nous arrêtons à un marchand de glace ambulant, qui nous vend des glaces à la baie, très bonnes. Et là, deux femmes (dont une mamie) nous proposent de nous emmener à pied à une cascade où l’on peut se doucher sous la cascade. Elles nous disent qu’il y en a pour dix minutes à pied. Nous décidons de les suivre. Le chemin serpente à travers les rizières, puis nous passons à côté de leurs maisons (avec un buffle, un bananier, des poules, un coq…), et avançons dans la jungle tropicale. 
Il faut parfois jouer à l’équilibriste pour avancer, et ne pas poser le pied dans la gadoue. Nous traversons la rivière à plusieurs reprises. Plus nous avançons, plus la végétation devient dense. Nous croisons des papillons énormes bleus fluo et noirs, des libellules rouge vif. Il fait très chaud, et les 10 minutes sont déjà largement passées, et nous ne sommes pas arrivés. Alexia commence à paniquer un peu, et elle commence une crise d’asthme. Heureusement, j’ai toujours sur moi sa ventoline. Elle prend une bouffée, et nous continuons le chemin. Après 40 minutes de périple dans cette jungle, nous atteignons la fameuse cascade. Elles est magnifique : 8 à 10 mètres de haut, entourée d’une végétation luxuriante et géante, des fougères énormes, des palmiers et des arbres de 50 m de haut. Très impressionnant. Laurent, Julien et Fred vont jusqu’à la cascade pour prendre une douche d’eau douce et se rafraîchir. 
Alexia et moi restons un peu plus bas, et nous reposons et profitons du spectacle. Nous sommes au milieu de la jungle et avons cette impression étrange d’explorer un nouveau territoire. Au retour, le chemin nous semble moins long, nous mettrons 20 minutes pour arriver à la route, et sommes très heureux d’avoir tenter cette aventure inoubliable. Nous donnons un tip aux deux femmes qui nous ont accompagnées. L’une d’elle est une vieille femme, qui me prend par le bras tendrement. C’est un échange tendre avec cette femme, que je n’oublierai pas. Nous reprenons la route, et avons maintenant hâte d’être au resort pour boire un verre d’eau et prendre une douche. Nous y arrivons à 14h, douche, boisson et déjeuner. A 15h, Jing arrive pour le cours de surf de Julien. Il va surfer à Cloud 9, juste à côté des surfeurs professionnels. Pour la première fois, il arrive maintenant à se lancer tout seul dans la vague et à se redresser sur la vague. Il est conquis. 
Nous rentrons après une heure de surf, et il est l’heure de préparer les sacs. Jing vient nous dire au revoir, et Julien craque car il apprécie beaucoup Jing. Mais, il faut rentrer en France. Ce soir, nous terminons par une soirée pizza.Vendredi 2 mai 2008: Le départ du Kalinaw resort se fait par van.
Deux vans arrivent devant l’hôtel, car une autre personne d’un resort voisin part également à l’aéroport. Et heureusement, car notre van tombe en panne au bout d’1 km, et donc, nous montons tous dans un seul des 2 vans. Ce sera l’occasion de faire connaissance avec une canadienne, qui travaille pour la croix rouge à Manille, et qui retourne au Canada dans 1 mois. Nous arrivons au petit aéroport de Siargao, où la taxe n’est que de 10 pesos par personne (alors qu’elle est de 200 pesos à Cebu et à Manille). Nous serons nombreux cette fois dans l’avion (enfin 15 personnes), dont une partie arrive à l’heure limite en maillot de bain. Les au revoirs sont difficiles, mais c’est ainsi. Il faut partir, et de nouveaux clients arrivent au resort de Fred. Le survol entre Siargao et Cebu est toujours aussi prenant. 
Nous avons un bel avion tout blanc, car il a servi à transporter le gouverneur jusqu’à Siargao à l’aller. En effet, le gouverneur a sa résidence juste à côté du Kalinaw resort. Il faut dire que le coin est superbe, et que ce n’est vraiment pas pour rien que Siargao est surnommée le " joyaux des Philippines ", d’où la présence régulière du gouverneur ici. Nous le croisons avant de monter dans l’avion. Nous ne sommes que 15, mais ils ont quand même réussi à donner le même numéro de siège à plusieurs personnes… (car les sièges sont attribués en fonction du poids des passagers, pour la répartition des masses dans l’avion). Bref, chacun s’installe à une place et nous décollons. Arrivés à Cebu, nous prenons un taxi direction le port. Notre repas, au port, consistera en une saucisse, du pain et quelques donuts. Nous prenons le ferry, et sommes installés à l’arrière du bateau juste à côté de tous les bagages (on a voulu éviter la télé, mais on a eu les bagages). Nous arrivons à Bohol avec 45 minutes de retard, à 18h30. Il fait nuit, mais nous découvrons la ville de Tagbilaran, qui ressemble à un mini Cebu : circulation, fils électriques, magasins en tout genre…Le taxi circule vite en klaxonnant pour annoncer son passage. Nous finissons par arriver au Alona Kew White Beach Resort. La première impression est bonne car les extérieurs sont jolis, avec beaucoup de verdure et de fleurs, mais nous retombons de notre nuage en découvrant la chambre petite (en comparaison des chambres du kalinaw resort), vieille avec une tapisserie année 60, un système d’air conditionné dont le bruit ressemble à un avion qui décolle, une salle de bain de 2 m2 avec WC compris. Il n’y a pas de papier toilette, que nous réclamons donc. Il y a un gros décalage entre le niveau de prestation offert au kalinaw resort et cet hotel. Mais, nous allons découvrir que Bohol est très touristique. Sur la plage, devant le resort, il y a énormément de monde. Nous sommes entourés de nombreux restaurants et petites boutiques de souvenirs. En face de l’hôtel, il y a un accès à internet, une banque,…Bref, nous avons changé de monde et rejoint le tourisme de masse. Nous mangeons sur une terrasse face à la mer, mais je n’ai pas faim. Nous allons nous coucher tôt, car demain nous partons à 8h pour un tour de l’île de Bohol.Samedi 3 mai 2008: Notre chauffeur pour la découverte de l’île est là à 8h00. Malheureusement, il pleut mais la pluie cessera dans la matinée. L’île de Bohol ne ressemble pas beaucoup à Siargao. Ici, les routes sont goudronnées, les magasins sont nombreux, il y a des tricycles partout, et une circulation dense, de nombreux touristes, et les plages sont surchargées. Les vans de touristes se suivent pour se rendre aux points touristiques de l’île. Cela nous change de l’île naturelle et authentique de Siargao. Nous commençons par nous arrêter dans une église espagnole très ancienne, et bien préservée. Puis, direction les Chocolates Hills.
C’est une particularité géologique très intéressante, car il s’agit de 1200 collines qui se sont soulevées alors qu’elles étaient recouvertes de coraux. En conséquence, aucune végétation n’y pousse, d’où leur aspect marron, en net contraste avec la végétation environnante. Sur la route, nous traversons une forêt dont les arbres ont tous été plantés à la main et sont comptés tous les 3 ans par les étudiants, pour suivre l’évolution. Un travail de fourmi…Notre guide nous explique l’histoire de l’île et de sa population : il y a 1.3 millions d’habitants sur Bohol. Il nous amène à un pont suspendu que Julien et Laurent traversent (Alexia et moi ferons a moitié du chemin et demi-tour). Le pont est au dessus de la Loboc River, tangue un peu, surtout quand une horde de touristes japonais débarque ! Puis, direction un bateau où nous prendrons le déjeuner sur la Loboc River. C’est sympa : grand buffet de plats philippins. Nous descendons la rivière jusqu’à une cascade (qui a l’air ridicule et qui n’en vaut pas le détour), mais la balade sur la rivière est agréable. 
Nous nous arrêtons prêt d’un ponton où un groupe de philippins réalisent des danses typiques de la région (dont une danse avec des bâtons que deux autres personnes font claquer régulièrement), toutes habillées en rose. Après ce déjeuner, nous allons voir les singes tarsiers, que nous ne verrons pas dans la nature, mais en captivité, dans un endroit semi couvert de 20 m2. Il y a là quelques arbustes, avec une dizaine de singes tarsiers, minuscules comme la main. Ces petits singes ont des yeux énormes et ne bougent pas beaucoup. Apparemment, ils sont nombreux dans la forêt environnante. 
Le tour de l’île se termine par un arrêt à la boutique de souvenirs, où nous faisons quelques achats, puis retour à l’hôtel pour 15h. Nous terminerons l’après midi à la piscine et sur la plage pour une petite balade. Le resto du soir sera à l’hôtel où nous mangerons très bien (gambas sautées, sur plateau fumant). Nous aurons un fou-rire car le serveur m’appelle Monique (on ne sait pas trop pourquoi…il a dû mal comprendre mon anglais…). Dans la chambre, il y a la télé et nous regardons un vieil épisode de Pékin Express. Puis, dodo.Dimanche 4 Mai 2008: Levée aux aurores, car nous avons rendez-vous à 6h pour aller voir les dauphins. Notre embarcation nous prend sur la plage et direction un point sur l’horizon où déjà plusieurs bateaux se regroupent. Arrivés su place, effectivement nous apercevons un groupe de dauphins qui sortent de l’eau, puis un autre, et encore plus loin un autre. Un dauphin fait un saut tournant devant nous (il doit être bien payé celui-là…). Nous verrons une centaine de dauphins au total, puis nous rentrons à l’hôtel pour un petit déjeuner (on nous sert du tang en guise de jus de fruit, ca nous change des jus d’ananas pressés et des mangoshake aux fruits frais du kalinaw resort). La matinée sera : repos, connexion internet pour essayer de réserver les places d’avion mais sans succès, et boutiques.
Nous rendons les clés de la chambre à midi, et allons déjeuner dans un petit resto en hauteur avec vue imprenable sur la plage d’Alona. C’est une bonne adresse et nous y sommes au frais, alors nous y restons 2 heures, tranquillement. La dernière heure sur place sera consacrée à la plage à l’ombre (plage en face du Alona Beach Resort, superbe resort, mais il n’y avait plus de place quand j’ai voulu réservé). Puis, nous prenons le taxi à 15h, direction l’aéroport de Tagbilaran. L’ambiance dans l’aéroport est prenante, car il y a beaucoup de bruit entre la télé et les gens qui discutent. Nous attendons que notre avion atterrisse pour le prendre et repartir avec. Le vol ne sera pas très long, mais l’atterrissage un peu mouvementé car l’avion atterrit sur une roue et rebondit, et se rattrape…ouf, nous sommes à Manille. Nous récupérons nos bagages, dont les mots croisés de Laurent qui étaient tombés du sac et se retrouvent là sur le tapis au milieu des bagages. Là, nous trouvons un taxi affrété par l’aéroport, c’est un peu plus cher (450 pesos, ca va encore) mais c’est sûr. Nous arrivons au City Garden Makati Hotel, une très bonne adresse dans le quartier d’affaires de Manille. La chambre est très bien. 
Le service nickel, le petit déjeuner pas trop mal (mais ca ne vaut pas le pain frais et les jus de fruit frais de Siargao). Nous sommes si fatigué que je prends une douche et me couche. Les enfants et Laurent commandent un repas dans la chambre.Lundi 5 Mai 2008: Départ de l’hôtel avec la voiture de l’hôtel direction l’aéroport international (pour 750 pesos). Là, nous faisons la queue pour l’embarquement et la douane, et tombons sur Denis Brogniart (l’animateur de Koh Lanta), et un tas de français, que nous supposons être pour parti les candidats de Koh Lanta. Nous nous amusons avec Alexia à mémoriser leurs visages pour les reconnaître dans l’émission. Nous allons voir Denis pour lui demander un autographe, et il donne une photo de lui à chacun des enfants avec un petit mot gentil. Voilà, l’avion décolle à l’heure prévue, et notre voyage se termine. Pendant tout le périple, nous n’avons perdu aucun bagage, et avons globalement eu peu de retard. Le vol pour Amsterdam dure 13 heures. C’est long, mais nous regardons des films, écoutons de la musique, jouons à des jeux. Je parle à trois candidats potentiels de Koh Lanta, mais ils ne veulent pas me dire s’ils sont de l’aventure Koh Lanta (pourtant ca saute aux yeux, mais ils ont certainement des consignes). Julien s’endort ¼ d’heure avant l’atterrissage, et le réveil sera dur pour lui. Il ne veut plus mettre de chaussures…il s’est déjà habitué à la vie des Philippines, et il faut maintenant reprendre un rythme européen. Nous avons 1 heure pour reprendre l’avion vers Paris, juste le temps de trouver la porte d’embarquement et de passer la douane, et nous redécollons pour notre ultime vol aérien. En 50 minutes, nous sommes à Paris. A 9h15, nous descendons de l’avion, et nous récupérons nos bagages très rapidement.
A 10h30, nous sommes couchés dans notre lit. (le taxi ici nous coûte 100 euros, soit 6000 pesos ! ! !).
3 commentaires:
Bonjour Catherine, Laurent, Alexia et Julien
J'ai trouvé votre site par hasard - une petite recherche de Kalinaw Resort m'a guidé. Et quelle bonne surprise. Je suis tellement contente de voir toutes vos tetes meme si j'ai presque pas reconue Alexia... elle devient une vraie jeune fille - tres jolie :) Et Julien... le temps passe trop vite. J'ai lu avec grand interet les histoires de vos vacances passees au paradis de Fred. Il me semble que vous avez passé les vacances de vos reves :) Je me connecte de temps en temps sur le site de Kalinaw et l'endroit m'etonne a chaque fois. Ca a l'air tellement beau et classe.
Pour ma part tout va bien. Je termine les etudes dans un mois et commence dans le departement marketing d'une grosse entreprise internationale - vraiment le boulot de mes reves. Je vis avec mon copain Mio qui est architecte.
J'espere que vous allez tous tres bien :) Je vous embrasse. A bientot Nina
Bonsoir,
De bien belles photos... sauf que pour certaines, il ne faut pas avoir un torticolis...
J'aurais bien aimé être à ta place.
Anaëlle est à côté de moi et vous passe un petit bonsoir.
Lemoustic
Salut Catherine,
C'est Manu, le fils de Pascale.
Je viens de découvrir par hasard le récit de tes vacances chez frédo, tout comme j'ai appris par Nico qu'il avait fait aboutir son projet au Philippines.
Celà faisait bien longtemps que je n'avais pas eu de vos nouvelles et je constate que ta petite famille a bien changée; que tes enfants sont grands!
Je te laisse mon mail si tu veux me faire un petit coucou.
Bises à vous quatre.
Manu.
manu.maerel@free.fr
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